Le Foot Et La Société

Au cours de cette dernière décennie, le football est devenu l’un des sports les plus apprécié par l’ensemble de la population, cela a pu se ressentir lors de la coupe du monde de football en 1998. En effet cet événement sportif a créé un véritable phénomène populaire, réunissant tous types de générations. Un réel pouvoir de connexion sociale s’est produit, avec un pays rassemblé derrière une équipe, dépassant tous les obstacles culturels, sociaux et politique… L’ensemble de la population française s’est ainsi identifié à l’équipe de France ; qui représenter une population soudée pour une même cause ; la cohésion sociale. Mais aujourd’hui le football est-il toujours le miroir de notre société ?

Dans une première partie nous verrons donc le football est un véritable facteur de cohésion sociale, puis dans une seconde partie nous nous attacherons à démontrer le foot peut engendrer un certain nombre de dérives

Dans les tribunes d’un stade de football, toutes les classes de la société sont représentées. On y trouve aussi bien un salarié qu’un chef d’entreprise, un homme ou une femme, un supporter ou un spectateur, un musulman ou un catholique, venu encourager la même équipe, contempler le même spectacle. Le football peut donc être considérer comme un vecteur de la cohésion sociale.

L’ouverture du Mondial 2006 en Afrique du sud a offert l’occasion de déplacer l’attention sur les stades européens pour la tourner sur d’autres terrains peu connues dans le monde du ballon rond. Spectacle, le foot l’est toujours, mais il est aussi une métaphore de la société. Phénomène culturel, le foot occupe une place dans la construction de l’espace social : place des clubs dans certaines villes, sociabilités liées à ce sport, comportements de supporteurs, manifestations mettant en cause l’adhésion à des valeurs comme celle du multiculturalisme. En effet, le football est avant tout un élément fort de construction identitaire. Effectivement selon Pascal BONIFACE, dans son essaie « football et mondialisation » met en évidence que le football a conquis le monde de façon pacifique, et qu’il constitue même le symbole de la mondialisation, alors que la mondialisation est vue comme une force venant dissoudre les identités nationales, le football est au contraire « le plus sûr ciment »: les populations se rassemblent autour de leur équipe nationale, porte-drapeau d’un pays et symbole « consensuel d’une unité mise à mal », il peut être un fort moyen d’intégration et parallèlement une source de débordements racistes. Les enjeux idéologiques et politiques qui en résultent en font soit un déclencheur de haines nationales pouvant aboutir à des affrontements guerriers soit un moyen de rapprochement entre les peuples.

Cependant aujourd’hui, c’est surtout la violence, domine les stades, ce qui reflète la situation d’une société qui à perdu ses valeurs.

Aujourd’hui la passion du football se situe dans un contexte bien différent. La société contemporaine, dominée par l’économie de marché, demande aux individus d’être rentables et donc d’être les plus performants. L’intérêt pécuniaire récent force les joueurs de football d’atteindre le niveau épique des héros surnaturels ! Plus que dans d’autres sports, la nécessité

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