La femme d’aujourd’hui a-t-elle vraiment le choix de travailler ou non
Commentaire de texte : La femme d’aujourd’hui a-t-elle vraiment le choix de travailler ou non. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Octobre 2013 • Commentaire de texte • 1 588 Mots (7 Pages) • 1 404 Vues
Dans des sociétés traditionnelles, l’homme sort de la maison pour produire, (chasser, pêcher ou cultiver) et ramène le fruit de son travail afin de couvrir certains besoins de sa famille ou de son clan. La femme reste dansla maison, en s’occupant du foyer, des enfants et de la famille, permettant à l’homme de sortir travailler puisqu’il n’a pas à se soucier de ces tâches ! Le partage des activités est simple et semble immuable. Pourtant, à l’autre bout de la chaîne de notre histoire, dans nos sociétés modernes, la femme ne reste plus à la maison. Elle sort, elle aussi, pour produire des biens et acquérir des revenus : Que s’est-il passé ? Comment cette évolution a-t-elle été possible ? Comment l’individu la vit-il ? A-il vraiment son mot à dire dans cette course qu’est l’évolution des mentalités au travail, et des mentalités tout court ? La femme a-t-elle, par exemple, vraiment le choix de travailler ou celui de ne pas travailler ?
Pourquoi, au juste, la femme a-t-elle été amenée à travailler ?
Lors des guerres qui ont marqué l’histoire de notre monde et en particulier celle de notre société occidentale, les hommes ont été confrontés à plusieurs reprises à la contrainte de quitter leur foyer pour les champs de bataille. Les femmes, restées seules, ont dû s’adapter et pallier à l’absence de leurs hommes jusqu’au sein des usines dans lesquelles elles sont alors entrées pour faire tourner les machines, la vie des familles et leur économie. Une fois les guerres terminées, un certains nombre de femmes n’est pas retournée à la maison : elles étaient veuves et travaillaient par nécessité ou bien avaient trouvé des satisfactions dans le fait de sortir travailler, quand bien même ces travaux étaient pénibles.
Peu à peu, le travail a ensuite évolué pour s’adapter à la demande de productivité croissante : les tâches lourdes, pénibles, autrefois menées à bien par des hommes vigoureux ont laissé place au travail assisté par ordinateur et pouvant être réalisée indifféremment par des hommes ou des femmes.
Par ailleurs, cette industrialisation est également entrée dans les foyers et les tâches domestiques ont, elles aussi, changé. L’arrivée sur le marché de l’électro- ménager a donné aux femmes plus de temps à accorder aux activités extérieures telles que le travail ! Valorisée jusque-là aux yeux du groupe par son rôle au foyer, la femme a dû s’adapter aux machines pensées pour faire ses tâches quotidiennes à sa place et plus rapidement qu’elle ! Elle est donc partie chercher une nouvelle valorisation à l’extérieur !
Les femmes ont peu à peu pu accéder aux formations réservées aux hommes jusque-là et sont devenues compétentes sur le marché du travail.
La révolution était en marche ! Avec l’industrialisation, les usines se sont transformées et ont transformé le travail : les femmes y ont eu plus d’accès !
Un nouvel élan s’est fait auxquelles les femmes n’ont pas résisté, même si, il leur a été difficile de trouver leur nouvelle place ! Car la société est en effet bien ambivalente et lui demande d’être sur tous les fronts, compétente en tout, à tous les niveaux, sur les plans professionnels, mais aussi personnels !
La femme d’aujourd’hui a-t-elle vraiment le choix de travailler ou non ?
En 2012, la femme (celle que je rencontre tous les jours dans ma vie quotidienne, ma voisine, ma sœur ou mon amie, et pas uniquement celle des sondages !!!) est épuisée et bien souvent, ne sait plus où est sa véritable identité tant elle est amenée à ingurgiter des images d’elle-même éparses, (la publicité est édifiante à ce sujet !) selon l’environnement dans lequel elle évolue !
Ces images propagées et relayant une sorte de Wonderwoman moderne pourvue d’autant de bras qu’une Shiva, la mettent face à un miroir tronqué si elle ne réussit pas « tout ce que font les hommes » en y ajoutant « tout ce qu’elle faisait, elle, auparavant, lorsqu’elle ne faisait pas ce que font les hommes » !!!
Anne-Claire Bennevault (directrice générale d’une banque d’investissement en ligne) interviewée par le magazine Courrier Cadres et dirigeants du numéro de juillet – août 2012 est un exemple de témoignage qui corrobore, à mon sens, le sentiment que nous avons en tant que femme : « il faut gérer le professionnel, et être présent pour sa famille, ses amis, etc., et assumer ainsi entièrement ses choix »
Mais dans ces conditions de pression sociétale, la femme a-t-elle vraiment le choix ?
A observer les sondages, la majorité des femmes travaillant disent le faire par nécessité financière. Là où l’homme ramenait auparavant suffisamment pour satisfaire les besoins physiologiques de sa famille,
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