La Consommation Des Menage
Commentaire d'oeuvre : La Consommation Des Menage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ardow • 19 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 358 Mots (2 Pages) • 660 Vues
La réaction des consommateurs aux baisses ou aux hausses de prix n'est donc pas la même selon les individus, selon la nature des biens et des services, leur degré d'utilité ressentie, l'existence ou non de produits substituables pouvant être choisis en remplacement (si le prix de certaines viandes augmente, le consommateur peut se tourner vers d'autres viandes ou vers le poisson, les œufs…). Mais les motivations du consommateur à l'égard des prix sont complexes : elles font intervenir l'image du produit, l'effet de la marque, le besoin de paraître, et parfois le souci d'une certaine compétition sociale, un ensemble d'éléments qui contribuent parfois à brouiller le rapport du consommateur au prix des produits.
À côté de leur consommation marchande (qui suppose un échange monétaire), les ménages consomment aussi des services non marchands fournis par l'État, de manière gratuite ou quasi gratuite (prix inférieur au coût) : entrée dans un parc public, fréquentation de l'école publique, protection des services de secours…
L'évolution du revenu a le plus souvent pour conséquence des transformations dans son utilisation entre épargne et consommation, et des modifications internes de la partie consommée.
Globalement, on constate que la part de la consommation a tendance à régresser (en %) lorsque le revenu augmente, au profit de l'épargne. De même, quand on analyse les comportements des différents groupes sociaux, on constate que le comportement d'épargne est d'autant plus important que le groupe dispose de revenus élevés : on ne peut songer à l'épargne que lorsque l'essentiel des besoins primaires est correctement satisfait.
La composition interne de la consommation varie aussi avec l'évolution du revenu : la part en % (cœfficient budgétaire) des consommations de première nécessité a tendance à diminuer lorsque le revenu augmente alors que les cœfficients budgétaires des consommations de moindre nécessité (loisirs, culture, communication…) ont tendance à augmenter. En 1960, l'alimentation représentait 28,6 % du budget des ménages français, elle est tombée à 12,8 % en 2006. Sur la même période la part du logement est passée de 19,1 % à 24 %. L'économiste allemand Ernst Engel, à la fin du xixe siècle, avait déjà observé ce phénomène et l'avait énoncé dans la loi qui porte son nom
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