L'échec scolaire
Dissertation : L'échec scolaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yamoah7 • 9 Décembre 2018 • Dissertation • 2 682 Mots (11 Pages) • 7 423 Vues
Travail pratique : Introduction à la sociologie de l’éducation
Partie 1 → La difficulté scolaire, l’échec scolaire.
Le questionnement de départ : D’où vient cette idée que les étrangers seraient le plus sujet à risque d’échec scolaire ?
Lorsque l’on fait des recherches, que ce soit sur internet ou en demandant aux gens, c’est toujours les mêmes réponses qui en ressortent.
L’échec scolaire vient d’un manque d’encadrement, de trouble du comportement, d’un manque de soutient ou encore d’un trouble psychologique et les personnes qui sont visées sont souvent les élèves dit perturbateurs, les non allophones, Ceux qui parlent mal le français et les étrangers.
Mais est-ce vraiment le cas ?
La difficulté scolaire se traduit par des notes insuffisantes ou alors tout juste suffisantes. Il en suit alors généralement l’échec scolaire qui désigne la non-réussite de l’élève à l’école. Ce qui entraîne alors au redoublement de l’enfant en question.
Mais quelles sont les causes de ces échecs scolaire ? qu’est ce qui fait qu’un élève n’ait pas de notes suffisamment bonnes pour pouvoir poursuivre son cursus scolaire sans interruption.
Partie 2
La réponse du sens commun
Il faut tout d’abord distinguer les problèmes cognitifs et les problèmes de motivation. Ce qui mène à cet échec scolaire est que dans une classe, un tiers des élèves s’ennuient. Certains font beaucoup de fautes d’orthographes car ils ne lisent pas chez eux. Ce sont des problèmes qui proviennent de la maison.
Beaucoup sont aussi peu aidé à la maison car leurs parents ne parlent pas bien voire pas du tout la langue dans laquelle les cours sont enseignés. Il y a aussi des indications de l’importance du contexte familial pour comprendre l’échec.
Certains parents ne s’intéressent ou ne se préoccupent pas assez de la situation scolaire de leurs enfants. Parfois c’est car les parents sont étrangers et donc ne comprennent pas le système scolaire du pays dans lequel ils vivent. Mais parfois c’est car les parents ne motivent pas assez les élèves, ne les pousse pas à étudier, faire leur devoirs … etc. L’élève crée donc lui-même un retard et est pénalisé par la suite.
Certains élèves sortent de chez eux le matin et se rendent à l’école sans même avoir déjeuné. Puis le soir se couchent beaucoup plus tard que ce qu’ils devraient. Le matin ils sont fatigués et cela les empêche de se concentrer et de comprendre entièrement le cours donné.
Partie 3
L’intuition
Ce n’est peut-être pas aussi simple que ça. Il y a des causes cachées ou des causes dont on ne se rend pas forcément compte.
Le problème ne vient pas forcément que de l’élève, de son milieu social ou de chez lui à la maison.
On remet toujours en question l’élève qui n’a pas assez bien étudié, qui ne s’est pas assez impliqué ou autre. Mais la cause ne vient pas seulement de là mais aussi d’une part des enseignants et de leur enseignement. Les méthodes de l’enseignant, sa façon de réagir aux difficultés scolaires à un impact sur la réussite ou l’échec scolaire de l’élève.
Certains enseignants enseignent en gardant la relation pédagogique ce qui est plutôt positif, s’il se rend compte que plusieurs de ses élèves ne comprennent pas ou se sont perdus, il modifiera sa façon de faire ou alors allégera le savoir qu’il voulait leur faire part de base. Mais il y a les enseignants qui ont une façon plus négative à mon avis qui eux décident de briser cette relation pédagogique et créent donc une rupture épistémologique. L’enseignant décide alors d’enseigner un certain savoir peu importe si plusieurs élèves ne le comprennent pas il enseignera ce savoir en question quitte à perde la moitié de la classe. Il enseignera donc à ceux qui comprennent.
Certains enseignants feront une différenciation. Les élèves en difficultés auront des cours de soutient, auront plus de temps que les autres pendant un travail écrit ou autre. Mais en faisant ça, l’enseignant ne fait que creuser les inégalités et ça, l’élève peut le ressentir et être découragé puis totalement baisser les bras.
Le manque de confiance est aussi une cause. Puis vient la question de la classe sociale. Les élèves de classes défavorisés (étrangers en général) ont tendances à se rabaisser. Ils se disent que de toutes façon ils n’y arriveront pas et cela a un effet négatif sur leur apprentissage.
3.1 Les acteurs impliqués :
- Les élèves
- Les parents d’élèves
- Les enseignants
- La société
3.2 les rapports de pouvoirs de ces acteurs / les normes du majoritaire :
Il y a un traitement de différence sociale et cultuelle à l’école et cela débouche sur des inégalités. C’est en partie crée par les enseignants à cause de leur positionnement social par leur appartenance commune aux classes moyennes dominantes/majoritaires. Donc, pour un enseignant les normes majoritaires seraient, que les enfants fassent chez eux des puzzles, des scrables, fassent de la lecture, des activités enrichissantes comme le musée, les pièces de théâtre, qu’ils vivent dans une maison avec un chien par exemple ou qu’ils aient pour le goûter une collation saine et non des chips et du coca, qu’ils partent en vacances à la mer, qu’ils aient des relations entre parents et enfant moins hiérarchisées. Et là, les classes défavorisées dominées/minoritaires sortent des normes, il y a une déviance ils sont trop différents et cette différence n’est pas acceptée par la société. C’est rare qu’ils vivent dans une maison, vont rarement au musée surement pour une question de moyens et les vacances ne se font pas au bord de la mer mais chez une tante. Ils n’ont pas la même culture.
3.3 La violence symbolique :
La violence symbolique a pour effet de soumission des dominés sans que les dominants aient à faire appel à la contrainte physique.
L’école reproduit des inégalités en évaluant tous les élèves sans différenciation. De cette manière, les enfants issus de la classe dominante en ressortiront toujours gagnants car il est évident qu’ils maitrisent mieux le langage et la culture scolaire.
C’est donc là qu’on pourra critiquer la façon de faire de l’enseignant qui donnera son cours en créant une rupture épistémologique. Les enfants en échec qui sont souvent de classes dominées se retrouveront forcé à redoubler ou seront redirigés dans des classes sans avenir si on peut dire. Il y a là plus rien qui leur fait penser à un apprentissage scolaire, ça ressemble plus à une regroupement d’élèves perturbateurs ou d’élèves en échecs. On sépare les délinquants des autres car on a peur qu’ils soient un danger pour la stabilité de la société.
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