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L'objet, Entre Plaisir Et Addiction

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Par   •  4 Juin 2015  •  1 641 Mots (7 Pages)  •  2 372 Vues

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C’est un fait indéniable, dans notre société actuelle, l’objet est omniprésent. Le corpus de documents proposé a pour sujet principal l’objet du plaisir à l’addiction. En effet, cela traite du plaisir que l’on peut ressentir dans l’achat d’un objet mais également sur les conséquences psychologiques que peut parfois avoir le fait de consommer. Ce corpus est composé de quatre documents ; le premier document est un article d’Achille Weinberg publié dans le numéro 22 du trimestriel Les grands dossiers des sciences humaines en 2011 intitulé « La fièvre acheteuse » et parle du comportement de Corinne, 45 ans, acheteuse compulsive et détaille alors les troubles psychologiques de l’addiction aux achats. Le deuxième document « De la servitude volontaire » est un article de Philippe Nassif cette fois-ci paru dans le Philosophie magazine en octobre 2013, il s’agit des propos des philosophes Cynthia Fleury et Martin Rueff quant aux téléphones portables et leur utilisation. « La voiture du peuple et le sac Vuitton. L’imaginaire des objets », écrit par Eve Charrin et paru aux éditions Librairie Arthème Fayard en 2013, est le troisième document que nous propose ce corpus, il est question du rapport entre le temps et le luxe. Pour finir, le dernier document est une photographie d’une famille autour d’une tablette numérique.

Comment peut-on établir la distinction entre le plaisir et l’addiction ?

Dans un premier temps nous nous intéresserons à tout ce qui est en rapport avec l’addiction, quelle concerne l’addiction aux achats aussi bien que l’addiction aux objets en tant que tels. Puis dans un second temps, nous focaliserons notre étude sur le nouveau rapport entre les personnes, les objets et la manière de consommer.

L’addiction aux achats et aux objets est bien réelle. En effet on peut même constater des troubles de la consommation. Dans le premier document, ce trouble est omniprésent, on parle même de troubles psychologiques. Corinne est une consommatrice compulsive, elle est addict au point de surconsommer, ce sont alors des envies incontrôlables qui la gagnent. Les psychiatres parlent eux-aussi de l’addiction aux achats et les psychologues classe cette addiction aux achats parmi les formes d’addiction à part entière. C’est une sorte de dépendance comme on pourrait être atteint d’autres dépendances comme par exemple l’alcool ou la cigarette. Fièvre acheteuse, boulimie de l’achat sont autant de termes comparables à l’addiction. Pour le deuxième document, extrait du « philosophie magazine », on parle alors de subjectivation nouvelle. La subjectivation se définit par le fait pour un individu, de devenir pleinement un sujet, c’est-à-dire de devenir soi-même. Or là nous assistons à un nouveau phénomène lié aux téléphones portables ainsi qu’aux autres nouvelles technologies. Sur la photographie du quatrième document l’addiction se reflète par la dépendance de chacun des membres de la famille à la tablette numérique, comme ils pourraient être dépendants à leurs téléphones portables ou à la télévision.

Ces troubles de la consommation sont en lien direct avec la nouvelle manière de consommer des personnes. En effet, c’est ce nouveau mode de consommation qui reflète cette addiction. Dans « la fièvre acheteuse » on parle de surconsommation, d’achats parfois inutiles et de l’encombrement lié aux achats. Nous sommes devenus des « surconsommateurs ». De plus, il se peut que l’addiction soit telle que l’on en arrive à parler de consommation démesurée. En ce qui concerne le texte d’Eve Charrin on se rend compte que la manière d’acheter le luxe est bien différente qu’auparavant. On n’achète plus pour que ça dure. On achète du luxe car c’est « à la mode » et non plus pour la qualité que cela révèle. De plus, les objets qui avant duraient deviennent encombrants, désuets, etc. Pour le dernier document on parlera de l’achat de mode avec la tablette numérique devenu un « must-have » et de la théorie de Vebnel avec l’achat de snobisme. On fait l’acquisition d’une tablette pour « suivre le mouvement ».

Cette nouvelle manière de consommer, voire même de surconsommer entraîne sans nul doute l’omniprésence de l’objet ; l’objet est partout. L’objet fait partie de notre mode de vie. Intéresserons-nous alors à l’omniprésence de l’objet. Dans l’article d’Achille Weinberg datant d’il y a quatre ans, il est question d’encombrement. Cela s’explique du fait de la surconsommation, on enchaîne les achats mais le manque de place se fait ressentir tant les achats sont excessifs. C’est une accumulation de toute sorte d’objet qui s’installe, allant de livres restés dans la bibliothèque jamais ouverts, des ustensiles de cuisines jamais utilisés, jusqu’aux paires de chaussures jamais portées. Quant au deuxième document de ce corpus, c’est l’omniprésence du téléphone qui nous est présentée dans l’article « De la servitude volontaire ». En effet, le téléphone a pris une place immense dans notre quotidien, on l’utilise partout et pour tout, c’est devenu notre compagnon à part entière.

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