L'impact des stéréotypes de genres sur le développement :

L’impact des stéréotypes de genres sur le développement :

Les stéréotypes de genre nuisent à la santé mentale des jeunes, une équipe de chercheurs américains ont d’ailleurs travaillé sur les répercussions des stéréotypes de genre sur la santé mentale des jeunes entre 10 et 14 ans. On note une augmentation des risques de dépression.

Voici quelques exemples de stéréotype qui revienne souvent « Tu es un garçon tu ne dois pas pleurer", "Les filles sont nulles au foot", "La couleur rose est une couleur pour les filles et le bleu pour les garçons » « les poupées sont uniquement pour les filles ».

Les stéréotypes de genre sont l’une des causes entre l’inégalité homme-femme, l’étude mener par ces chercheurs met en garde sur leur impact sur la santé mentale des jeunes. D’après eux, ces idées préconçues favoriseraient le risque d’apparition de troubles dépressifs chez les pré-adolescents. Pour arriver à cette conclusion c’est à partir d’une enquête qu’ils ont interrogé plusieurs milliers de jeunes âgés entre 10 et 14 ans, vivant dans des communautés à faible revenu en Chine, en Indonésie, en Équateur et en Belgique. Cette enquête a permis de démontrer que les enfants sont enfermés dans les stéréotypes de genre dès l’âge de 10 ans.

La premières constations, c’est qu’il y a des conséquences importantes sur la santé mentale, de la violence, des dépressions, de la victimisation liée au fait que partout dans le monde, les garçons et les filles sont séparés dans différentes cases dès l’âge de la puberté, ce qui implique des attentes très différentes.

Par exemple, les jeunes garçons qui ont assimilé des stéréotypes sexistes mettant en avant la masculinité en dévalorisant certaines caractéristiques féminines « pleurer c'est un truc de filles, les filles sont moins intelligentes que les garçons, etc…Sont plus susceptibles de signaler des symptômes de dépression.

A contrario, les pré-ados ayant grandi avec des perceptions plus égalitaires de la femme et de l’homme étaient moins touchés par ces symptômes. Les résultats étaient particulièrement significatifs chez les filles, qui sont en moyenne deux fois plus à risque d'être touchées par la dépression que leurs homologues masculins.

Chez les garçons, les risques de dépression liés aux stéréotypes de genre sont bien présents, mais moins marqués. Ils se manifestent d'une autre manière, en ayant des actes de violence et plus précisément des violences conjugales plus tard.

Les stéréotypes sont un frein à l'épanouissement lorsque ces stéréotypes de genre sont enseignés et appliqué très tôt aux enfants ceci sont néfastes à leur épanouissement et à leur développement et influencent le comportement de chacun même de façon inconsciente. L'étude de ces américains montre que dans quasiment tous les pays, les garçons sont encouragés à errer les rues sans surveillance, dans le but de découvrir le monde et vivre des aventures. Par ces stéréotypes ont leur apprend qu’un homme ne doit pas être faible, ils doivent toujours être forts et indépendants, ce qui peuvent les pousser à être violents, abusifs ou à consommer des drogues et de l'alcool. Ils se soumettent au diktat de la virilité associée à la force physique, et ainsi mettent en avant la multiplication des expérimentations sexuelles et sont de moins en moins dans la démonstration de leurs sentiments.

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