L'extraordinaire

De tous temps les humains ont fait la fête, des fêtes primitives qui duraient des mois aux boites de nuit aujourd’hui, nous avons besoin de ce moyen pour décompresser. La société nous rappelle constamment qu’il est important d’avoir des moments festifs dans notre vie. Tout d’abord le corpus comporte trois textes et une photographie, un qui s’intitule L’homme et le sacré de Roger Caillois, 1939, ce texte porte sur la vision de la fête. Le second texte est de Jean Cazeneuve, la vie dans la société moderne, 1982, l’auteur raconte que la fête permet une nouvelle connaissance de soi ainsi que le relâchement. Le troisième texte est quant à lui d’Émile Zola, l’assommoir, 1877, il traite de l’importance de la fête dans la socialisation ainsi que les classes sociales. Pour finir la photographie est de Fotolia/ Syda « production » représente un groupe de jeunes personnes se prenant en photo lors d’une fête .Les textes du corpus que nous allons synthétiser démontrent les bien faits et le bonheur que déclenche ce mot fête. D’après les œuvres présentes dans les différents corpus nous allons donc nous poser la question de Pourquoi fait-on la fête ? Dans un premier temps nous verrons comment est définit la fête puis dans un second temps nous alors aborder pourquoi la fête joue un rôle important dans la socialisation.

Pour commencer, le corpus montre que la fête est un regroupement de personnes pour une occasion, un évènement, c’est une période de réjouissance collective mais elle est limitée dans le temps. Roger Caillois définit la fête par la danse, le chant, l’ingestion de nourriture, la beuverie » (Lignes 15à 16). Ces fêtes vont permettre une retrouvaille, un rapprochement entre des personnes, cela va également permettre de rompre avec la vie quotidienne, de lâcher prise. C’est en ce sens que Jean Cazeneuve écrit dans « la vie dans la société moderne » : « Faire la fête […], grotesque si possible. » (Lignes 1 à 5), il écrit qu’il faut s’évader échapper au contrôle continue de soi. Roger Gaillois écrit « A la vie régulière […] à quelle niveau de civilisations ». (Lignes 1 à 4).

Cependant cette libération entraine souvent un excès. Zola le décrivit par un excès alimentaire. Mais également comme l’écrit Roger Caillois la fête entraine un excès dans la consommation de l’alcool, de la nourriture ainsi qu’il explique que la fête entraine souvent des violences… On peut donc affirmer que la fête emmène à une perte de contrôle de soi, l’abandon des convenances. C’est en ce sens que Jean Cazeuneuve écrit « Tout ce qui peut contribuer à affaiblir le contrôle de soi-même est fortement recommandé » (Lignes 4-5). Il aussi explique que le but de la fête est donc de ne plus être soi-même, de se laisser aller. Ce qui peut entrainer une révélation de la personnalité.

Une fête est donc un excès, un abandon de ses convenances, un lâcher prise, une chute de son masque, une révélation de personnalité, un abandon de ses principes. Tout ceci pour profiter un court instant d’un moment agréable loin de toutes règles et normes imposées par la société. Mais alors oui et avec qui partager ces moments de lâchera prise.

...