Et si « cruelty-free » n’était pas la solution ?

2 décembre 2018

les débats de poohpooky : « Et si « cruelty-free » n’était pas la solution ?

En tant que grande, même très grande consommatrice de produits de beauté, je me soucie peu de la provenance de mes produits, encore moins de leur processus de fabrication. En d’autres mots, « cruelty-free » ou pas, je m’en moque. Détrompez-vous, ce n’est pas par insensibilité à la cause que je lui prête peu d’attention, c’est tout simplement par paresse de vérifier derrière le produit à chaque fois qu’on passe à la caisse. On s’entend que les produits « cruel-free » ne débordent pas les tablettes, bien qu’ils aient gagné en popularité au cours des dernières années.

Oui, oui, je l’avoue ! Je suis paresseuse… mais je suis certaine que je ne suis pas la seule. Toutefois, je suis d’avis que la paresse dérive de mon ignorance. Avant aujourd’hui, j’ai toujours pensé comme ceci : « Si on ne testait plus sur les animaux, sur qui/quoi va-t-on tester les produits ? Sur les humains ? N’est-ce pas encore plus cruel ? » Pour ceux qui connaissent déjà les réponses à ces questions, pardonnez-moi mon ignorance. Toutefois, je suis persuadée que je ne suis pas la seule à penser ainsi.

Toutes les campagnes de sensibilisation que j’ai vue jusqu’à présent porte sur la lutte contre l’utilisation des produits testés sur des animaux. La logique repose sur la théorie de l’offre et la demande ; s’il n’y a plus personne qui achète ces produits, les manufacturiers seront obligés d’arrêter la production, et ainsi libérer les pauvres bêtes de leur bourreau. Dans un monde utopique, probablement, tout le monde répondra positivement à la cause. Toutefois, nous ne vivons pas dans un monde idéal. Les gens ont des contraintes et toutes sortes de raisons valables pour continuer leurs habitudes d’achat.

Alors, peut-être devons-nous une approche différente ?

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