Les échanges

Entre 1940 et 2000, le volume du commerce mondial a été multiplié par presque 20 et la croissance des échanges s’est élevée en moyenne à 6% par an. Selon A.Maddison , il faut considérer cette période comme le renouveau du libre-échange, c’est-à-dire une libre circulation des biens de marchandises, services et capitaux, car les barrières douanières dans les pays industrialisés (PI) sont passées de 40% en 1950 à 10% en 1970. Parallèlement à cet essor du commerce international et à ce renouveau du libre-échange, les taux de croissance mondiaux n’ont jamais été aussi élevés avec un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 5% en France entre 1950 et 1973 entraînant par là même une augmentation du niveau de vie et une baisse du chômage. Cette croissance que l’on peut qualifier de durable a permis d’enclencher ou de poursuivre un processus de développement, le développement étant défini selon F.Perroux comme « le passage d’un système économique à un autre, un système étant un ensemble de structures techniques, de normes et de structures mentales ». La mondialisation accroît le degré d’ouverture des économies. Elle s’accompagne donc d’une augmentation de la concurrence notamment sur les marchandises, sur les capitaux. Les variations de prix qu’elle induit, modifient les structures productives des nations. Les Etats se doivent de prendre en compte ces évolutions ou même de les anticiper en modifiant les règles juridiques qui encadrent le fonctionnement des marchés. Par définition, le libre-échange implique le développement.

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