Les Instruments De Couverture Du Risque De Change
Rapports de Stage : Les Instruments De Couverture Du Risque De Change. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Mai 2012 • 9 308 Mots (38 Pages) • 1 735 Vues
BANQUE D'ALGERIE
ECOLE SUPERIEURE DE BANQUE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
DIPLOME SUPERIEUR DES ETUDES BANCAIRES
Thème:
LES INSTRUMENTS DE COUVERTURE DU
RISQUE DE CHANGE
Présenté par : Promoteur :
M. BERRA Fouad M. BOULOUADNINE A.
5ème promotion
Encadreur : M. ADOUR F.
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude et mes vifs remerciements à :
M. ADOUR et M. BOULOUADNINE qui m'ont soutenu tout au long du travail. Leurs nombreux commentaires, leurs judicieux conseils et leurs grande patience m'ont considérablement aidé dans l'élaboration de ce mémoire.
Tous ceux qui m'ont aidé de près ou de loin dans l'élaboration de ce mémoire, en particulier Abdenour, Malek et Hichem.
Ce mémoire est aussi cette escale de remerciements à tous ceux qui ont veillé et qui veilleront pour que l'ESB demeure une référence inaltérable de formation bancaire.
Fouad
SOMMAIRE
Introduction 01
Chapitre 1 : Le marché de change et le risque de change 04
Section 1 : Le marché de change 04
Section 2 : Les déterminants et prévision des cours de change 11
Section 3 : Le risque de change 15
Chapitre 2 : Les instruments traditionnels de couverture du risque de change 27
Section 1 : Les instruments traditionnels internes 27
Section 2 : Les instruments traditionnels externes 37
Chapitre 3 : Les nouveaux instruments de couverture du risque de change 49
Section 1 : Les contrats de futures sur devises 49
Section 2 : Les swaps de devises 52
Section 3 : Les options de change 57
75
5
Chapitre 4 : Le risque de change et sa couverture en Algérie Section 1 : Le régime de change et le marché des changes ....7 Section 2 : L'entreprise algérienne face au risque de change : cas de la Société
Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) .....
83
Section 3 : Le besoin des opérateurs économiques à la couverture contre le
89
94
risque de change
Section 4 : L a possibilité du change à terme en Algérie
L'environnement monétaire et financier international a profondément évolué au cours des dernières années donnant naissance à de nouveaux risques qui étaient inexistants ou insignifiants auparavant, parmi ces risques on distingue le risque de change.
Les accords de Bretton-Woods de juillet 1944 ont débouché sur la mise en place d'un système de change de parités fixes mais ajustables centré sur un Dollar convertible en or. Ces parités étaient fixes mais néanmoins libres de varier dans une bande de +/- 1% autour des cours pivots, bande au delà de laquelle les banques centrales des pays membres devaient intervenir. Ces parités étaient ajustables, c'est-à-dire susceptibles d'être réajustées (dévaluées ou réévaluées) en cas de forts déséquilibres structurels de la balance des paiements.
Un système de change fixe permet aux pays de développer leurs échanges commerciaux dans un environnement certain, c'est-à-dire sans risque de change. En fait le risque de change était limité au risque de réajustement des parités.
Face à des comptes extérieurs américains de plus en plus dégradés et à l'hémorragie d'or qu'il entraînait, la convertibilité du Dollar en or a été suspendue en août 1971.
En mars 1973, toutes les parties se mettent d'accord et acceptent le flottement des monnaies entre elles. Cette décision valide la prééminence du marché où les monnaies pourront fluctuer librement au gré de l'offre et de la demande.
L'abandon des changes fixes et l'introduction du flottement généralisé des monnaies donne naissance à une nouvelle donnée : le risque de change.
Les entreprises sont confrontées au risque de change dès lors qu'elles effectuent des opérations commerciales ou financières en devises étrangères. Ce risque est lié à la volatilité de ces devises sur le marché des changes. Les fluctuations des monnaies peuvent affecter les entreprises sur deux plans: la rentabilité (diminution voire perte de marge) ou la compétitivité. Pour cela elles ont besoin de se prémunir contre ces fluctuations afin de préserver leurs marges.
La mondialisation de l'économie, la globalisation financière, la déréglementation et la
marchéisation ont fait en sorte que la majorité des entreprises se trouvent face au risque de
change, un risque majeur qui occupe une bonne partie de leurs préoccupations et qui doit faire l'objet d'une gestion particulière.
Les principales devises de facturations internationales (l'Euro, le Dollar américain et le Yen japonais) connaissent une volatilité très importante et imprévisible. Par exemple le cours EUR/USD est passé de 1,1868 à 1,1421 entre le 13/06/2003 et le 26/06/2003, soit une dépréciation de 3,76% en 14 jours. Ce cours a effleuré 15 jours plus tard la barre de 1,12.
En Algérie, le problème du risque de change ne se posait pas dans la mesure où le régime de
...