Les immigrés en France et le logement

Tous les migrants actuels ont le même objectif, le même rêve : « Je tente de

passer, Je dors, Je rêve de l’Angleterre, je me réveille, je tente de passer… » parole

d’un migrant anonyme (le Monde)

En 2016, les immigrés (en situation régulière ou irrégulière) représentent

environ 15 % de la population en France. Ils partent de leur pays d’origine (

l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Turquie, le Pakistan, l’Iran, la Syrie, le Liban, la

Libye, le Mali…), afin de rentrer dans les pays de l’Europe Occidentale. Ils fuient

leur pays en raison des guerres, des politiques totalitaires, des maladies, de

l’économie. Apres leur fuite, certains prennent 2 à 3 ans pour atteindre la

France. Le plus souvent, ils traversent la Mer Méditerranée en embarquant

illégalement dans des bateaux surchargés et font le reste à pieds. D’autres

tentent de rentrer de manière légale en demandant des visas ou des titres de

séjour. A leur arrivée ils essayent donc de trouver un logement, ce qui est très

difficile.

En France durant les années 1950, la reconstruction de l’après-guerre a entraîné

un fort besoin de main d’œuvre et donc l’arrivée d’un grand nombre d’hommes

immigrés. Les logements sociaux n’existant pas encore, les immigrés se sont

logés dans des bidonvilles qu’ils ont construits eux mêmes, en périphérie des

grandes métropoles. Après l’éradication du dernier bidonville en France en

1970, les immigrés ne savent plus ou aller. Alors l’Etat et les collectivités locales

ont construits les logements sociaux nécessaires, appelés HLM. A cette époque

les immigrés n’étaient pas les seuls habitants d’HLM, ils représentaient

seulement 19% des locataires. Puis avec les lois sur le regroupement familial, les

hommes ont fait venir leurs femmes et leurs enfants et les familles se sont

agrandies. Aujourd’hui dans les HLM réside une population majoritairement

immigrée ou française issue de l’immigration puisque les enfants d’immigrés nés

en France ont la nationalité française par la loi du sol.

Par ailleurs nait la "Jungle" de Calais en 2002, peu après la fermeture du centre

de la Croix Rouge de Sangatte. C’est un vaste bidonville transitoire qui se situe

dans une zone désaffectée du port de Calais. La Jungle a été une première fois

démantelée

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