Le Dopage
Étude de cas : Le Dopage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pythagore • 13 Avril 2015 • Étude de cas • 2 179 Mots (9 Pages) • 615 Vues
Thème : Le Dopage
Plan :
Introduction
I. Définition
II. Historique
III. Différents types de dopage
IV. Causes du dopage
V. Conséquences du dopage
• Dispositions pénales
VI. Solutions
Conclusion
INTRODUCTION
Jusqu’où ira-t-on ? Au delà des performances l’être humain, même dopé, a des limites. Les records sportifs continueront-ils à être battus et améliorés ?
Pourquoi continue-t-on à fabriquer ces produits illicites alors que l’on sait d’avance qu’une partie sera utilisée à une fin malhonnête ?
Les athlètes sont-ils vraiment responsables de leur état ? Ce choix leur est-il imposé, est-il qu’une étape ?
I. DÉFINITION DU DOPAGE
Le dopage enfreint l’éthique du sport et de la science médicale. Le dopage consiste à administrer des substances appartenant à des classes interdites d’agents pharmacologiques et/ou à utiliser diverses méthodes interdites. Nous parlons ici aussi bien de drogue, comme, l’héroïne que de l’érythropoïétine (EPO), car toutes ces substances sont susceptibles de créer des réactions désirables ou non à l’intérieur de notre corps, nous permettant ainsi de réaliser des performances malhonnêtes.
Qu’est-ce que le dopage ?
Le comité international olympique (CIO) et l’Association suisse du sport (ASS) entendent par dopage « tout usage volontaire ou involontaire de substances appartenant aux classes interdites ainsi que tout recours aux méthodes défendues selon la liste en vigueur ».
Pourquoi le dopage est-il interdit ?
Les règlements sportifs interdisent le dopage. Toute entorse à cette règle, qu’elle soit volontaire ou non, constitue un non-respect du principe d’égalité des chances et, par conséquent, de l’éthique sportive. Par ailleurs, la consommation de substances améliorant les performances peut mettre la santé en danger. L’athlète qui a recours au dopage nuit également au sport dans son ensemble.
S’il est presque toujours difficile, pour ne pas dire impossible de prouver l’efficacité réelle d’une substance dopante, il est par contre facile de démontrer que le rôle essentiel du dopage est de masquer les signes naturels de fatigue provoqués par les activités physiques. Ces signes conduisent le sportif à diminuer son effort ou à l’arrêter. S’il est dopé, il ne perçoit plus l’avertissement et peut alors dépasser ses limites physiologiques.
II. HISTOIRE DU DOPAGE
Dans l’antiquité déjà, les athlètes des premiers jeux Olympiens buvaient et préparaient des recettes à base de viande de chèvre, de sang de taureau ou de plantes censées renforcer les muscles et revitaliser le sang. Les gladiateurs à Rome, avant de rentrer dans l’arène, fumaient du cannabis afin d’atténuer leur peur, cela est aussi une forme de dopage.
Et puis au début du 20ème siècle, les sports populaires (le cyclisme, athlétisme, football, boxe) sont les premiers touchés. Dans le cyclisme l’usage de cocaïne devient courant tandis qu’en football et boxe ont découvre que la caféine consommée à haute dose est un supplément peu négligeable.
La Seconde Guerre mondiale marque un tournant décisif dans l’histoire du dopage. Car les laboratoires se doivent de trouver de nouveaux moyens, plus efficaces, de soigner les blessés, d’aider les soldats à soulager leurs souffrances et à retrouver leurs moyens. La paix revenue, les athlètes comprennent d’emblée l’usage qu’ils peuvent faire de ces substances. Le dopage occasionnel succède un dopage plus régulier, mieux programmé et, bientôt, capable d’échapper aux contrôles.
Dans les années 1960, le dopage se répand rapidement, provoquant de nombreux accidents. Le sport est désormais une véritable industrie, dont l’impact politique et économique est de loin négligeable. Dans les pays du bloc soviétique s’organise des camps destinés aux athlètes doués qui, on le découvrira plus tard, étaient systématiquement dopés à leur insu.
Ensuite c’est l’escalade…De hier à aujourd’hui ont éclaté de nombreuses affaires de dopage ou plutôt d’athlètes qui n’ont su dissimuler, faute de calculs judicieux, les substances contenues dans leur sang. On connaît donc médiatiquement les sportifs malchanceux détrônés de leur gloire et titre en athlétisme, cyclisme, haltérophilie, football, rugby, tennis, boxe et bien d’autres disciplines encore…
III. Différents types de dopages
L’EPO (Erythropoïétine) :
L’EPO ou plutôt érythropoïétine a été tout d’abord utilisée dans les hôpitaux pour soigner les patients souffrant de grave anémie. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour qu’elle prenne sa place dans le registre des produits dopants. Elle est interdite depuis plus de 10 ans par le Comité International Olympique cependant elle reste difficile a détecter. L’EPO est une hormone fabriquée par notre corps : par les reins (80%) et par le foie (20%). Elle stimule la fabrication de globules rouges par l’intermédiaire de la moëlle osseuse. Ainsi, l’oxygène est transporté plus rapidement vers les organes.
C’est en 1983 que le laboratoire Amgen (Californie) va produire de manière industrielle de l’EPO de synthèse. Ceci permettra un progrès dans la médecine mais aussi dans le dopage.L’EPO qui sert à produire plus de globules rouges rend aussi le sang plus visqueux. Cet épaississement du sang augmente donc les risques de boucher de petites artères
Les amphétamines
Les amphétamines sont des substances de synthèse qui servent surtout à stimuler le système nerveux central, et retardent la sensation et les effets de la fatigue. Ce sont le chimiste Georges Barger, et le médecin Henri Hallett Dale qui synthétisa pour la première fois une substance proche des amphétamines actuelles (1897).Ce produit est même utilisé par des étudiants
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