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Le Concept D'Autonomie

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Par   •  19 Mai 2012  •  1 404 Mots (6 Pages)  •  1 366 Vues

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Le concept d'autonomie - dépendance

Introduction :

Le concept d'autonomie nous semble être de nature à rendre compte de la capacité, théorique et pratique, de l'homme à prendre une décision responsable.

Être autonome, c'est alors être capable d'analyser la situation, d'inventorier les obstacles, d'envisager des solutions, de repérer des moyens et de faire des choix d'action. On considère habituellement comme contraire à l'autonomie le fait de suivre des modèles tout faits, d'obéir sans réflexion à des injonctions. La créativité, au contraire, est soulignée comme un élément permettant de choisir par soi-même, et de trouver des solutions plus adaptées aux situations rencontrées.

Cela évoque alors, une notion de liberté.

Le propre de l'homme est d'être libre. Mais qu'est-ce que la liberté ?

Quelles que soient les définitions avancées, il apparaît toujours une opposition entre une liberté théorique, qui peut culminer jusqu'à l'infini, et une liberté concrète, pratique, que certains vont jusqu'à rapprocher du néant. Entre ces deux principes le concept d’autonomie prend sa place, son sens et peu couvrir des domaines aussi opposé qu’abstrait.

 Comme en pédagogie, il renvoie à la capacité de l'enfant, mais aussi de l'adulte, à se prendre en charge en réduisant au minimum le recours à un tiers ce que nous qualifions de dépendance.

 En sociologie, il définit le seuil d'organisation à partir duquel un groupe peut fonctionner sans être qualifié d'assisté.

 En droit (privé ou public), il désigne la latitude dont dispose une personne physique ou morale vis-à-vis d'une autorité supérieure.

Nota : Les sociétés libérales ont fait de ce terme une des clés de la vie démocratique, dernière étape avant l'indépendance, qui fait appel à un degré de liberté plus achevé.

 Pour la personne âgée – le sens de la dépendance va tjrs de la personne âgée vers celui qui fournit l’aide. Concrètement on a besoin d’un tiers pour effectuer des tâches de la vie courante.

A contrario, pour les mêmes besoins pour les mêmes problèmes, les adultes sont qualifiés de handicapé.

Ici, on note dans l’utilisation du terme dépendance un côté négatif à l’encontre des vieillards.

La notion d'autonomie présente un triple avantage :

- Elle est relative. On est toujours autonome par rapport à quelque chose ou à quelqu'un. L'autonomie est plus un point de mire qu'un état définitif.

- Elle permet d'intégrer la notion de contrainte. Le plus difficile, dans la liberté, est de faire justice à l'obstacle ou à la loi. L'autonomie implique la confrontation avec une autorité extérieure qui propose ou dicte ses conditions, elle prend en compte les limites qui s'imposent à elle comme autant de points de référence pour l'action à entreprendre.

- Elle est évaluable. En médecine une grille de dépendance (AGIR) a été établie par le ministère de la santé avec chaque paramètre évalué en niveau indiquant un degré de dépendance.

 En tant que phénomène relationnel, l'autonomie suppose des critères d'appréciation objectifs.

 à quel moment, à partir de quel seuil quantitatif ou qualitatif peut-on considérer un acte ou une personne comme autonome ?

L’autonomie en 3 parties :

1er L’autonomie du vouloir

2ème L’autonomie des moyens d’action

3ème La liberté d’entreprendre

1ère partie : l’autonomie du vouloir.

- C’est la capacité de décider seul d’être autonome ;

- C'est être capable de décider tout seul, face à une situation donnée ;

- La personne concernée a le sentiment que c'est elle, et pas une autre, qui se détermine, même si le choix qu'elle adopte consiste à suivre une obligation, dont on dira alors qu'elle est assumée.

Par rapport aux textes lus : il apparait 2 niveaux pour l’autonomie du vouloir :

1) Un niveau "affectif" : Etre autonome, c'est être motivé.

 La dépendance affective est habituellement présentée comme une situation contraire à l'autonomie.

 Elle s'exerce généralement à l'égard d'un être humain.

 Mais elle peut également s'appliquer à un environnement matériel, à des objets, voire des stimulants, parfois qualifiés d'artificiels (médicaments, alcool) - quand il ne s'agit pas de drogues.

 Et Inversement - les formes diverses d'inhibition (timidité, anxiété, manque d'assurance...) sont des obstacles à l’autonomie.

 La capacité à oser est généralement considérée comme un signe d'autonomie.

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