Déformation de la réalité et de la neutralité

A) Déformation de la réalité et neutralité

Le rôle des médias est d'informer l'opinion publique pour la former et non pour la formater, or, c'est ce qui ce passe le plus souvent.

« Les médias sont des instruments dont se sert le péché pour imposer à l'opinion publique des modèles de comportements aberrants. » Jean Paul II

Dans un premier temps nous allons observer l'aspect démocratique des médias, on parle donc souvent de contrôle des politiques sur les médias, mais on ne se souvient plus que le pouvoir a été élu démocratiquement et c'est donc dans un courant naturel que les médias soient parfois plus enclins à diffuser les idées du gouvernement que celles de l'opposition, parce que le gouvernement qui découle d'une élection démocratique d'un président représente davantage d'individus que l'opposition. Les médias sont donc un pouvoir démocratique qui est là pour représenter le peuple et laisser les citoyens s'exprimer.

Dans un second temps nous aborderons la question de l'opinion elle même des médias qui influence leurs récits. Il apparaît clairement que les média ont une influence variée sur l’opinion publique.

N’étant qu’un individu comme un autre, le journaliste ne détient aucunement la vérité.  Il ne fait qu’interpréter une réalité, qu’il perçoit et oriente à sa manière.

Les médias influent donc sur la façon de penser en présentant les événements avec leur opinion des faits, surtout dans la presse dites d'opinion : les journaux ont généralement, une attirance politique assez visible : Le Figaro à droite, Libération à gauche…De plus l’influence des médias passe aussi par l’image, notamment avec les caricatures, les images étant plus frappantes donc plus facile a comprendre mais aussi très efficace pour atteindre le lecteur.

En effet, le traitement médiatique autour du procès d’Outreau montre bien que les médias touchent massivement l’opinion publique : tout le monde a été trompé par ceux-ci sur la culpabilité des accusés. En outre l’influence politique des médias est démontrée par l’utilisation de l’image de la Banlieue un an après les émeutes : alors que les médias de droite parlaient d’un climat tendu en adéquation avec le parti qu’ils « soutenaient », les médias neutres ou de gauche nous faisaient part d’une ambiance calme et sereine.

Le paradoxe, c’est le fait que le grand public, lui, prend l’information qu’on lui sert sur un plateau comme une vérité incontournable, indiscutable. Pour celui-ci, l’influence des médias est telle qu’il ne cherche pas à discuter le fondement des affirmations lues, entendues ou vues sur un écran ou dans un journal. Le rôle des médias étant de raconter ce qui se passe autour de nous, nous avons tendance à leurs prêter une confiance aveugle.

Les médias ont tendance donc à fabriquer une pensée unique. En effet, les médias ne peuvent couvrir la totalité de ce qui ce passe au quatre coins de la planète. Ils exercent donc dans un premier temps une influence en choisissant les sujets à propos desquelles ils vont parler, et, par l'intérêt d'une certaine popularité notamment pour la presse à scandale. Le pourvoir des médias est ici bien illustré

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