L’internationalisation des échanges
Analyse sectorielle : L’internationalisation des échanges. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kirikhou • 13 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 951 Mots (4 Pages) • 651 Vues
Aujourd’hui on parle d’avantage de régionalisation des échanges que d’économie nationale. Ainsi la France fais partie de l’Europe au niveau géographique au niveau géographique, au niveau économique (l’UE) et au niveau monétaires. Ainsi on distingue plusieurs blocs nationaux à l’échelle.
I) L’internationalisation des échanges.
A) Les théories libérales du commerce international.
I) La théorie de l’avantage absolu : Adam Smith (1723-1790).
Smith développe cette théorie de l’avantage absolue dans son ouvrage intitulé « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations ». (1776). Smith veut dire que chaque nation à intérêt à ce spécialisé dans la production de biens où elle possède un avantage absolu, c’est à dire qu’elle réalise à coût moins élevé que l’étranger.
Les produits qui impliqueraient une production à un coût plus élevé, seraient importés. Ainsi les recettes des exportations financeraient, permettraient de régler les importations.
La théorie de l’avantage absolu : La théorie des avantages absolus est une notion économique désignant :
• pour une personne, l'avantage qu'elle détient sur une autre lorsque, avec la même quantité de facteurs de production, sa production est supérieure ;
• pour un pays, l'avantage qu'il détient sur un autre lorsque, pour un bien, sa production par unité de facteur est supérieure aux autres pays.
Adam Smith a introduit la théorie de l'avantage absolu pour décrire des situations où un pays a intérêt à produire davantage qu'il ne consomme, afin d'exporter le surplus et d'importer des biens que d'autres pays produisent mieux que lui. Ceci autorise l'élargissement des marchés, la baisse des prix (et donc l'accroissement de l'épargne), ainsi que l'accentuation de la division du travail. Les courants commerciaux trouvent leurs origines dans les différences de coûts de production pour chaque partenaire à l'échange. Un pays exporte les biens qu'il produit à un coût inférieur vers un autre pays du monde. En revanche il s'engage à importer les biens qu'il produit à un coût supérieur. Comme le souligne Adam Smith : "Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à un meilleur marché que nous sommes en état de l'établir nous-même, il vaut mieux que nous lui achetions avec quelque partie de notre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons quelques avantages." Cependant, en appliquant ce raisonnement à un cas limité (mais relativement fréquent), on aboutit à une conclusion surprenante : si un pays peut produire à un moindre coût et sans limitation de volume tous les biens dont a besoin un autre pays, celui-ci aurait tout intérêt à tout lui acheter et n'aurait rien à lui vendre en contrepartie. Une telle situation est inconcevable : l'ouverture à l'échange conduit à l'impossibilité de l'échange.
David Ricardo va trouver une solution à cette impasse. En limitant le monde à deux pays, la Grande-Bretagne et le Portugal. Les deux pays peuvent produire du drap et du vin. Supposons que la Grande-Bretagne est capable
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