Enfants Vidomegon, lettre.
Lettre type : Enfants Vidomegon, lettre.. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar romeoyehouenou • 6 Novembre 2016 • Lettre type • 359 Mots (2 Pages) • 709 Vues
Enfants Vidomegon
Une honte pour notre Nation
Monsieur le PRESIDENT
Libérez ces enfants
Autrefois, les enfants placés que l’on appelle vidomégon
Pouvaient bénéficier, au même titre que ceux de la famille d’adoption
D’une bonne éducation, de l’apprentissage d’un métier, voire de la scolarisation
En vue de leur future insertion dans la vie sociale de notre nation.
Les familles d’accueil étaient en droit de demander qu’on leur confie
L’éducation des enfants de proches ou d’amis
Et ceux –ci ne pouvaient rejeter cette requête sans motif valable
Elles avaient cependant le devoir d’être convenable
Avec les enfants ainsi confiés
Qui en échange participaient
Aux taches ménagères et à d’autres travaux au profit
Desdites familles d’accueil et de la communauté dont ils faisaient partie
Avec l’évolution de la société, et le besoin toujours plus grand d’argent
Le placement des enfants n’obéit plus aux mêmes règles maintenant
L’enfant est désormais un objet d’exploitation, une bête de somme
Taillable et corvéable à merci, un esclave, un sous-homme
Maltraités, battus
Portant sur le corps les marques des coups reçus
De son propre oncle, sa propre tante,
Victimes de séquelles invalidantes.
Monsieur le Président acceptez ma requête
Libérez ces enfants de ces féroces bêtes !
Enfants Vidomegon
Une honte pour notre Nation
Monsieur le PRESIDENT
Libérez ces enfants
Parakou, Cotonou, la capitale Porto-NOVO
Les voilà qui portent de lourds fardeaux
De la première heure de l’aube à une heure avancée de la nuit
De galère en galère ils voguent ces petits
Dès l’âge de huit ans comme des animaux
Ils dorment dehors sur de vieux caniveaux.
Et comble de l’horreur, ils sont parfois vendus
A des hommes sans foi qui avides de cul
Se servent de ces enfants comme objets sexuels
Ils ne peuvent rien dire sinon la mort les appelle
Mais la force de l’horreur c’est qu’elle n’a point de limites
Pour quelques francs cfa on les vend au plus vite
A ces trafiquants d’enfants qui se frottent les mains
Une vente d’esclaves ça leur rapporte bien
Monsieur le Président vous le chantre de la rupture
Il faut vite agir, je vous en conjure
Nos chers aïeux esclaves là-haut au paradis
Ne doivent pas comprendre pareille tragédie.
Colonisés, humiliés battus jusqu’à la mort
Et nous voir accepter cette situation, sans regret, sans remords
Ces enfants esclaves de leurs propres ainés
Dans leurs tombes ils ont honte, j’en suis sûr, je le sais.
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