Dissertation sur le Survenant
Dissertation : Dissertation sur le Survenant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dwarf31 . • 13 Février 2016 • Dissertation • 851 Mots (4 Pages) • 1 177 Vues
Étape 1 : Plan du développement
Argument principal 1
La sédentarité est illustrée comme idéale par le biais d’émotions véhicule par les personnages.
Sous-argument 1
Presque tout le monde possède une terre et en est fier. P25
Sous-argument 2
Le temps et la vie en communauté tissent de forts liens entre les gens sédentaires (de bons et de mauvais liens parfois) 214-97
Sous-argument 3
Les gens du chenal n’envisagent pas que le monde extérieur ait quoi que ce soit à leur apporter. 187
Argument principal 2
Le survenant a le sentiment de vivre beaucoup plus en se déplaçant qu’en restant sédentaire et en vivant continuellement les mêmes choses.
Sous-argument 1
Le survenant n’hésite pas à reprocher à la population du chenal du Moine à vivre sans chercher à explorer quoi que ce soit de nouveau. 186
Sous-arguments 2
Le survenant ne cesse pas de partager ses histoires et inspire certains. 154
Sous-argument 3
Le survenant est bouleversé quand il apprend que la troupe de cirques sera bientôt à Sorel
Le survenant possède beaucoup plus de contrôle sur sa vie quand il est nomade : 135
Rédaction :
Tout d’abord, dans l’œuvre Le survenant, le mode de vie de la population du Chenal du Moine est principalement sédentaire et cela mène à leur bonheur. Cependant, ils sont tous libres de vivre comme bon leur semble, libres de quitter ou de rester. Le père Didace est un bon exemple d’un homme fier et comblé par ses possessions ainsi que ses avoirs : « […]il se retourna et jeta un œil au bien des Beauchemin […] il en mesura la richesse : vingt-sept arpents, neuf perches, par deux arpents […] » (Page 25). La fierté et le sentiment d’accomplissement que son nom et ses terres dégagent sont très forts. Ces émotions sont rattachées à tout le temps et les efforts mit dans ces champs au travers des générations. Un sentiment qui serait fort improbable qu’un nomade comprenne. Ce territoire est aussi le trésor qui sera légué au futur Beauchemin ; cela représente beaucoup au sein d’un petit patrimoine comme celui du Chenal. De plus, la vie en communauté est réconfortante et rassurante. Tout se sait ! Les liens qui se tissent dans un village sont forts et perdurent. Par exemple, durant les festivités de Noël, toute la communauté se regroupe et célèbre ensemble autour de riche mets. Dans ces temps-là, les petites rivalités disparaissent et elles laissent place au partage : « Dès le seuil de la porte, la chaleur de la salle basse de plafonds, après le frimas du dehors, accueillait les groupes d’invités […] un arôme de fines herbes, d’épices, de nourriture grasse, avec de bruyantes exclamations, les saluaient […]» (page 97). Ce genre de rassemblement est ce qui rend les sédentaires uniques. Au travers des célébrations, les gens se regroupent et passent des moments magiques avec leurs proches, soit quelque chose d’impossible pour un oiseau de passage. Un autre facteur à prendre en compte est le fait qu’une partie de la population du Chenal le Moine est profondément certaine qu’ils ne gagnent absolument rien à explorer ou à chercher à voir du neuf. C’est le cas des Provençal. Cette famille est régie par un père très strict qui ne permet aucune autre façon de vivre que celle instaurée par leurs ancêtres. Cette citation le démontre bien : «Tout ce qu’on avait à voir, Survenant, on l’a vu, reprit dignement Pierre-Côme Provençale, mortifié dans sa personne, dans sa famille, dans sa paroisse.» (Page 187). Ce passage exprime en quelque sorte la peur de l’inconnu qui l’habite, mais dans un autre sens, il apprécie ce que son mode de vie lui procure déjà et ne demande rien de plus. Somme toute, vivre avec un habitat fixe est source de bonheur pour ceux qui le pratiquent. Pour certains, c’est la valeur des possessions, et pour d’autres, c’est la proximité des proches ainsi que le sentiment d’appartenance.
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