Casting Pour Télé-crochet
Commentaires Composés : Casting Pour Télé-crochet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lolita21 • 18 Janvier 2013 • 1 483 Mots (6 Pages) • 807 Vues
Reportage.
En haut de l’affiche.
Les castings pour la deuxième saison de Arab Idol ont débuté. Les organisateurs du programme ont fait escale à Casablanca dimanche 28 et lundi 29 octobre afin de dénicher les futures graines de stars marocaines. Passage en revue des candidats.
La rue de l’Hôtel Royal Mansour est ensoleillée. C’est tant mieux pour ceux et celles qui sont venus tenter leur chance en vue de participer à l’émission. Et autant dire qu’ils sont nombreux : plus d’un millier à tout casser. Parmi la foule, il y a surtout des jeunes entre seize et 30 ans. La majorité des filles ressemblent à des petites minettes, perchée sur des talons hauts et maquillée en mode Haïfa Wehbe. Tandis que les garçons jouent les play-boy, chaussures pointues et lunettes mouches sur le nez. Tous ? Non. Il y aussi des mecs et des nanas qui ont décidé de tout miser sur leur « talent ». Et bien sur, les parents venus encourager leurs progénitures. L’ambiance est bon enfant, malgré le stress et l’attente. Un concours de chant qui prendrait presque des airs de concours académiques. Normal, il y a moins d’un an Dounia Batma a fait rêver les Marocains en allant jusqu’en finale. Mais c’est sa rivale Egyptienne, Carmen Souleiman, qui a gagné le concours. De quoi ajouter un peu de pression.
Born to be a star
Assises au Café des Fleurs avec ses amis, Fadwa attend de passer son audition. Un verre de thé à la main et la clope au bec, la jeune femme de vingt six ans a le sourire et les yeux qui pétillent : « J’espère que je vais réussir et que je ne vais pas perdre mes moyens ». Fadwa a fait quatre années de conservatoire en solfège, chant et danse orientale. Et elle n’en est pas à son premier coup d’essai : « Il y a trois ans, j’ai passé le casting de la Star Academy. J’ai été sélectionnée pour l’émission mais ma famille n’a pas voulu que je la fasse ». Cette fois-ci, Fadwa est déterminée à leur imposer son choix : « J’ai un bon travail mais mon rêve c’est d’être connue tout comme Dounia Batma. Je passerais des auditions jusqu’à soixante ans si il le faut ». De l’autre côté de la rue, près de l’entrée de l’hôtel Royal Mansour, impossible de ne pas repérer Yassine et Adil, deux jeunes beaux gosses qui font le show. Ils chantent à tue tête des tubes libanais. Yassine, 23 ans, steward à Qatar Airlines s’est déjà présenté deux fois à la Star Academy et une fois à Arab Idol. Adil, 24 ans, hotliner à la Marocaine des Jeux a passé trois fois les concours de la Star Academy et est allé jusqu’au Final Casting : « On gagne bien notre vie, mais on en veut plus. La musique, c’est une passion mais aussi un business » explique Yassine. Les deux loubards sont rodés et savent exactement ce que le jury attend d’eux : « Arab Idol cherche une matière. Une personne que la production pourra relooker et à qui il sera possible d’insuffler un style musical. Il faut être bon mais pas parfait ». Des strass et des paillettes, voilà à quoi rêvent ces deux jeunes gens, mais pas question cependant de trop en faire. Adil et Yassine n’ont jamais pris de cours car ils estiment que l’art doit être spontané.
J’voudrais bien réussir ma vie
« Je travaille dans la production à 2M ». Amine, 27 ans, est venu avec sa guitare et quelques compagnons de galère. Elève au Conservatoire de Casablanca depuis 1997, le jeune homme est également membre d’un groupe de Dead Metal nommé Under The Surface. Ce n’est pas tout, le musicien est polyvalent : il chante de l’oriental et maîtrise le flamenco. Pour autant, Amine pense qu’il ne sera pas sélectionné : « Je connais l’envers du décor de ces émissions. Il y a un critère plus important que l’interprétation et la technique vocale. Le physique. Et moi je ne suis pas un mannequin ». Depuis 2007, Amine a passé quatre castings pour différents programmes « J’ai été recalé à chaque fois mais lorsque je croisais les membres du jury dans des soirées, ils me démarchaient pour que je fasse des concerts privés » affirme t-il. Pour le moins désabusé, le jeune artiste a choisit de tenter sa chance encore une fois car il est conscient qu’un télé crochet permet de se faire un nom et d’être repéré par des professionnels: « On est obligé
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