Processus De Gentrification
Dissertation : Processus De Gentrification. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimous • 9 Avril 2013 • 894 Mots (4 Pages) • 1 540 Vues
Nous avons un extrait de texte de Marie-helene bacque et de Yankel Fijalkow qui s’intitule « en attendant le gentrification : discours et politiques a la goutte d’or « (1982-2000)
Ce texte décrit le processus de gentrification, notamment à partir du cas de la goutte d’or à Paris. La gentrification désigne un phénomène de renouvellement urbain, une forme particulière d’embourgeoisement qui concerne les quartiers populaires anciens et centraux. Ce processus provoque quatre transformations principales : la réhabilitation du bâti dégradé, le changement de la sociologie des habitants, la mutation des activités et des commerces du quartier, tout comme le changement de l’image de ce dernier qui devient à la mode. On assiste ainsi à des transformations à la fois matérielles, sociales et symboliques des espaces urbains anciennement dévalorisés. Il est question ici, du quartier de la Goutte d’Or. En effet le quartier de la Goutte-d’ Or n'échappe pas à la gentrification progressive et de fait, le quartier s'embourgeoise.
Le texte centre son analyse sur deux groupes principalement, et une troisième qui est plus marginal, notamment dans les débats publics.
Ces trois groupes analysaient, se diffèrent selon les trajectoires résidentielles des ménages, la nature de leur projet résidentiel, leur statut de propriété induisent une attente différentes entre les trois groupes.
Nous avons un premier groupe d’habitants, qui est composé de groupes associatif de la Goutte d’Or. Ces associations ont pour but d’améliorer les conditions de vies des habitants dans le quartier mais ayant un poids politique faible dans le quartier. Basé sur le plan de la solidarité et l’entraide, notamment pour les sans papiers ou encore les mal-logés à participer directement à la modification du quartier. Les personnes participant à la vie du quartier sont issues des couches moyennes travaillant dans les champs du social et de l’éducation, se caractérisant par une grande homogénéité sociale. De plus, ils ont un poids très faible au niveau de la politique de leur quartier.
Le deuxième groupe d’habitants est lui composé habitants arrivés plus récemment dans le quartier dans les îlots les plus « huppés ». Contrairement au groupe cité au-dessus. Car tout d’abord, il y a des positions sociales plus élevées (des professeurs d’université ou chercheurs plutôt que des enseignants du secondaire) et une plus forte représentation des métiers liés aux médias ou à la sphère culturelle. Ils sont tous propriétaires de leurs logements, ce qui n’est pas le cas dans le groupe précédent. Leurs unions n’est pas une sorte d’entre-aide comme le premier groupe pour aider d’autres individus et améliorer leurs modes de vies comme possible. Ici, nous avons a faire ce qu’on appelle le réseau, c est à dire qu’il faut avoir du contact avec des gens importants pour espérer avancer concrètement. De plus, eux-mêmes ont soit déjà fait de la politique ainsi ils connaissent les milieux ou encore accède à des ressources, comme les médias pour se faire entendre, que le premier groupe ne peut pas y accéder. Ainsi, par un statut social élevé et l’accès à des ressources importantes fait que leur impact sur le changement du quartier devient plus fort et prend de l’ampleur. Ce groupe, est caractérisé
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