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Les Femmes Au Travail

Mémoire : Les Femmes Au Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Juin 2013  •  6 297 Mots (26 Pages)  •  1 248 Vues

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SOMMAIRE

I. L’histoire de la femme au travail 3

II. Un monde où les hommes ont le pouvoir 5

III. Un monde où les femmes ont le pouvoir 6

IV. Caractéristiques des hommes et des femmes 9

V. La complémentarité homme/femme 10

a) Les freins à l’atteinte du pouvoir 10

b) Qualités intrinsèques des femmes 10

c) La complémentarité à l’œuvre 11

d) Femmes et hommes leaders,

une complémentarité durable pour les entreprises 11

e) Quels moyens mettre en place ? 12

VI. Conclusion 14

I. L’histoire de la femme au travail

Les femmes travaillent ! Cela peut nous paraitre une évidence aujourd’hui mais cette affirmation n’a pas toujours été d’actualité. Ou plutôt pas au sens où on l’entend de nos jours ; car si les femmes ont toujours travaillé, cette activité n’a été que rarement rémunérée ou très mal.

Dès la préhistoire on observe des preuves du travail des femmes. La division des taches était alors fondée sur le sexe et l’âge. En effet, il n’était pas rare que les jeunes femmes participent à la chasse avant que la présence de leurs enfants ne les limite à des rôles à mobilité moindre. Mais cette division des taches n’était ni rigide, ni formalisée par le rituel ou la coutume. C’est avec le temps et surtout l’apparition de classes sociales que les femmes ont été cantonnées à un rôle précis dans la société. Au fil du temps leur statut a ainsi évolué, s’améliorant puis régressant tour à tour.

Au Moyen-âge, les femmes travaillaient aux cotés des hommes comme paysannes dans les campagnes, comme commerçantes en ville ou encore comme ouvrières. Au XIIIème siècle, elles peuvent exercer divers métiers (médecins, meunières,...), mais leur progressive exclusion des métiers prestigieux et rémunérateurs annonce la remise en cause de cette relative liberté. Sous la Renaissance, les hommes prennent la direction des corporations féminines. Ainsi, en 1675, il n’en existe plus que trois : lingères, bouquetières et limières-chanvrières. Cette situation ne s’arrange pas et les salaires des femmes en pâtissent également. Au XVème siècle, il représente la moitié du salaire masculin. Cent ans plus tard une journalière gagne les 2/5 de ce que gagne un journalier ! Il existe alors deux salaires, le salaire masculin et le salaire féminin, toujours inférieur au premier. Au XVIIIème siècle, le travail féminin à l’extérieur du foyer est assimilé à la prostitution. Le travail à domicile est vivement encouragé. L’exploitation est aussi grande qu’à l’extérieur mais la moralité est sauve : la femme reste chez elle.

Ce n’est qu’au début du XIXème siècle que cette situation va de nouveau évoluer. Le travail des femmes sera peu à peu intégré à notre culture jusqu’à devenir à son tour un facteur majeur du développement économique. Mais les débuts sont fastidieux !

Ainsi, si en 1906, 44% des femmes travaillent, elles sont souvent très exploitées et exercent des professions qui ne leurs offrent ni responsabilité, ni reconnaissance sociale. Les débuts de l’émancipation de la femme au travail sont très difficiles pour ces pionnières qui sont assez mal vues. Il y a plusieurs raisons à cela : tout d’abord la femme au foyer représente un modèle social durablement ancré dans notre culture. Sa remise en question effraie car elle bouscule les habitudes établies. Mais elle dérange également de par la place qu’elle prend aux hommes, en effet, les femmes au travail représentent une nouvelle forme de concurrence à leurs yeux.

Parmi les facteurs d’évolution du droit des femmes au travail, les guerres ont joué un rôle capital. Alors que les hommes étaient au front, ce sont les femmes qui les ont remplacés au sein des usines. A leur retour certaines d’entre elles ont refusé d’abandonner leur poste. Mais les guerres seules n’auraient pas suffit. C’est aux prix de nombreuses revendications féministes souvent réprimées, mais également grâce à l’appui d’hommes de pouvoir qui ont pris position en leur faveur, que la situation des femmes a pu évoluer. Voici un petit retour en arrière sur le long parcours des travailleuses, pour aboutir aux progrès aujourd’hui constatés en termes d’égalité des sexes dans le domaine professionnel :

1838 : la première école d’institutrices voit le jour.

1892 : les femmes n’ont plus le droit de travailler de nuit.

1907 : les femmes mariées ont le droit de percevoir librement leur salaire.

1909 : la loi institut le droit à un congé de maternité de huit semaines sans rupture du contrat de travail.

1919 : les institutrices obtiennent d'être payées au même niveau que les instituteurs, et deviennent ainsi les premières à obtenir la fameuse et plus tardive revendication : « à travail égal, salaire égal ».

1919 : le baccalauréat féminin est créé.

1920 : les femmes obtiennent le droit de se syndiquer sans la permission de leur mari.

1924 : les programmes d’études dans le secondaire deviennent identiques pour les garçons et les filles, entrainant l’équivalence entre les baccalauréats féminin et masculin.

1947 : Germaine Poinso-Chapuis est la première femme nommée ministre.

1966 : les femmes peuvent travailler sans l'accord de leur mari.

1966 : la loi interdit de licencier une femme enceinte pendant douze semaines après l’accouchement.

1972 : « A travail égal, salaire égal ». Le Président Georges Pompidou signe la loi qui inscrit dès 1972 dans le Code du travail l’égalité professionnelle et l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

1979 : L’interdiction du travail de nuit dans l’industrie

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