L'empire aztèque
Étude de cas : L'empire aztèque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sandra Bejaoui • 15 Janvier 2019 • Étude de cas • 2 258 Mots (10 Pages) • 819 Vues
L'empire aztèque
introduction
La civilisation Aztèque fait partie des civilisations pré-colombiennes (avec notamment celles des Incas et des Mayas) implantées en Amérique centrale et Amérique du Sud avant la découverte du continent américain par les Espagnols.
Les Aztèques vivaient sur le territoire qu'on connait aujourd'hui comme le Mexique. Ils dominèrent le sud et le centre du pays du XIVème au XVIème siècle.
Cette civilisation découle d'une tribu nomade (dépourvue de richesse et de pouvoir) habitant le nord du Mexique, et qui descendit dans la vallée de Mexico.
Elle fonda en 1325, sur les îles du lac Texcoco, la ville de Mexico Tenochtitlan. Celle-ci allait devenir leur capitale, le point de départ de la civilisation Aztèque, l'une des villes les plus peuplées du monde à cette époque, dépassant les capitales européennes par le nombre d'habitants.
Ils choisirent cet endroit marécageux, inhospitalier, infesté de vipères pour s'installer car ils poursuivaient l'accomplissement d'une prophétie racontant que leur migration prendrait fin lorsqu'ils verraient un aigle dressé sur un cactus, en train de mordre un serpent. Et c'est ce qui se produisit au lac de Texcoco.
A partir de leur capitale, les Aztèques bâtirent un empire immense en annexant les terres voisines et conquises, en établissant des alliances avec d'autres cités. C’est sous le règne de Moctezuma I et II, à partir de 1440, que la civilisation prit réellement de l'ampleur.
I Une civilisation puissante et conquérante :
- une société dominée par la religion:
Dans la civilisation aztèque, la religion est le guide de la vie.
C'est un mélange de traditions polythéistes, chamanistes, animistes, héritées pour la plupart des civilisations mésoaméricaines anciennes. Donc comme ces autres religions, la religions aztèque est basée sur les astres et sur l'observation des phénomènes célestes.
Ces signes et phénomènes déterminent le mode de vie à suivre ce qui est l'unique but du peuple aztèque. Dans leur civilisation, rien n'est fait qui n'ait de rapport avec la religion.
Au quotidien, la religion est marquée par la pratique de rites. Comme l'observation du ciel qui est source de prophétie, par exemple la prophétie de la fondation de Tenochtitlan délivré par Huitzilopochtli qui dit que le peuple des Mexicas s'installera à un endroit donné par un signe divin. En l'occurrence un aigle dévorant un serpent sur un cactus.
La religion aztèque est très ouverte aux autres croyances et a intégré de nombreux dieux étrangers d'autres peuples qui se sont ajoutés au panthéon de leurs dieux. Il n'y a pas de fausse divinité pour eux.
Leur principal dieu est le dieu tribal originel du soleil levant et de la guerre Huitzilopochtli qui signifie « Colibri venu de gauche » ou « guerrier ressuscité ». Le plus grand temple de Tenochtitlan, Templo mayor (diapo), lui est dédié. Les autres figures les plus caractéristiques des dieux jeunes sont :
- Tezcatlipoca : le soleil nocturne, dieu tribal des Toltèques, dieu de la nuit et de la mort.
- Mixcoatl : lui également d’origine toltèque, dieu de la chasse.
- Tlaloc : Dieu du l’eau et de la pluie.
Des déesses aussi, comme les Cihuateteo, déesses sinistres, patronnes des femmes mortes en couches, qui relayent les jeunes guerriers au zénith pour accompagner le soleil. ( petite touche féministe)
Dans la religion aztèque, comme dans la plupart des religions du monde, le temple est une interface entre le Dieu et l’homme. L’utilisation de la structure pyramide rappelait entre autre au symbole de la Montagne, là où les Dieux aztèques habitaient.
Le site servait donc de lieu sacré où résidaient les dieux. Il s’agissait du lieu cultuel le plus important de l’empire aztèque, syncrétisant l’ancien et le nouveau : Tlaloc était en effet un dieu vénéré par les populations autochtones pré-aztèques alors que Huitzilopochtli était un nouveau dieu apporté par les Aztèques. Les deux sanctuaires au sommet de la pyramide double du Templo Mayor, au centre de Tenochtitlan, leur étaient consacrés.
B) Une religion tournée vers le sacrifice humain :
Les Aztèques croyaient en de nombreuses divinités comme le Soleil, la Pluie, la Lune et se considéraient comme le peuple élu du Soleil. Selon le mythe, quatre soleils ont précédé l'ère présente et par quatre fois déjà l'humanité a péri dans une catastrophe. Le cinquième soleil, sous lequel vivent les Aztèques, est lui aussi condamné à mourir par épuisement de ses forces. Ainsi les Ténèbres envahiraient le monde.
Pour que le soleil poursuive sa course, il faut l'alimenter sans cesse avec le sang des sacrifiés. Ce soleil-prédateur a perpétuellement besoin d’être entretenu et nourri par le sacrifice divin. Il faut donc que les hommes tuent leurs semblables pour que, jour après jour, vive le monde.
Les sacrifices humains sont donc omniprésents dans la civilisation aztèque. Les méthodes pour ces sacrifices étaient variées — pendaison, crémation, noyade — et dépendaient du dieu auquel on consacrait les victimes ainsi que du rituel, mais la forme la plus fréquente était la cardiotomie (extraction du cœur) au cours de laquelle le prêtre, à l’aide d’un couteau en silex ou en obsidienne, ouvre le torse de la victime sous les côtes au niveau du diaphragme et plonge sa main afin de lui arracher le cœur.
Le cœur est ensuite brûlé afin que la fumée puisse aller jusqu’au soleil en offrande aux dieux. Dans ce cas là, le corps de la victime peut finir de différentes façons, mais la plupart du temps il est décapité ou mutilé afin que le sang puisse se répandre pour la déesse Terre.
Le second type de sacrifice fréquent est l’anthropologie, une sorte de cannibalisme. Lors de cette cérémonie, la famille et les amis de la victime consomment ses membres afin de lui rendre honneur pour la dernière fois.
Les sacrifices humains sont perçus comme une marque d’honneur pour le sacrifié et pour sa famille;
ils peuvent être réalisés les jours de guerre (suite aux guerres fleuries), au quotidien en cas de désignation d’un citoyen, ou encore pour de grandes occasions.
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