L'affaire Jennifer

Points faibles du livre

La situation finale, étant développée sur un seul chapitre, est un peu trop rapide. Le

lecteur est déçu, il aurait voulu un aperçu de la nouvelle vie d'Alice ainsi que la suite de

son histoire amoureuse avec Frankie. La fin nous laisse perplexes : on ne sait pas si elle

reverra son assistante sociale Rosie qu'elle aimait beaucoup.

Le livre possède également quelques passages difficiles, violents et parfois même

choquants. Ainsi, le lecteur est confronté à des passages tels que la maltraitance de

l'héroïne durant son enfance, son abandon, et parfois même ses actes de violence. Par

exemple, lorsque de rage elle tue le chien de sa grand-mère.

L'héroïne elle-même présente un point faible car alors qu'au début du roman on nous

la présente comme une gentille jeune fille, on apprend par la suite qu'elle a tué sa

meilleure amie ! Elle trahit le lecteur et lui impose ses actes violents hors du commun. Il

n'est pas normal qu'une enfant de dix ans assassine son amie ! L'héroïne qui nous séduit

dans un premier temps, nous repousse dans un second temps. Elle a tué sa meilleure

amie, mais le regrette-t-elle... ?

Le portrait physique et moral de l'héroïne

Alice est une « jolie jeune fille, petite et mince aux cheveux courts ».

Elle est perturbée par l'absence de sa mère, mais néanmoins heureuse et

amoureuse de Frankie son petit ami, elle est souvent angoissée du fait que sa mère lui

portait peu d'attention durant son enfance et ainsi très peu sûre d'elle, elle n'a pas une

bonne image d'elle-même car elle pense « causer des malheurs à tout le monde » et c'est

une bonne élève : elle a obtenu de très bons résultats à ses examens.

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