Étude du texte" De La Question Raciale, à La Question Sociale" de Fassin

Didier Fassin est professeur de sociologie à l’Université Paris 13 et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Il dirige le Cresp, Centre de recherche sur les enjeux contemporains en santé publique (Inserm-Université Paris 13). Il est notamment l’auteur de L’espace politique de la santé, Paris, Presses universitaires de France, 1996 ; Les lois de l’inhospitalité, Paris, La Découverte, 1997 (avec Alain Morice et Catherine Quiminal) ; Les figures urbaines de la santé publique, Paris, La Découverte, 1998 ; Les inégalités sociales de santé, Paris, La Découverte, 2000 (avec Annette Leclerc, Hélène Grandjean, Monique Kaminski et Thierry Lang) ; Les enjeux politiques de la santé, Paris, Karthala, 2000 ; Critique de la santé publique, Paris, Balland, 2001 (avec Jean-Pierre Dozon). Ses travaux actuels portent sur les formes contemporaines de gouvernement des populations, et plus particulièrement celles qui mettent en œuvre des politiques intervenant sur la vie et sur le corps, en France, en Amérique andine et en Afrique australe.

En effet, après avoir fourni un socle de connaissances difficilement réfutables, les auteurs nous amènent à envisager ce qui fait question. Le texte fait appel à des disciplines diverses –histoire, politique, sociologie. L’extrait de texte dont nous réalisons la lecture critique doit en outre se comprendre et s’analyser dans un contexte historiquement, culturellement et socialement daté. Comme nous le verrons au fil du développement, il pose des questions et donne des pistes pour penser non pas l’opposition ou la substitution, mais l’articulation entre questions sociale et raciale.

Définir le racisme n’est pas quelque chose de simple, loin de là de ses implications politiques et ses implications émotionnelles. Didier et Eric Fassin expliquent qu’il faut définir le racisme dans son contexte historique et géographique. Pourtant les divers articles parlent bien souvent d’études réalisées à l’étranger car le principe d’universalisme très présent et pesant en France, à retarder certaines recherches sur le territoire français.

Le role du sociologue

Dans le premier paragraphe à la fin « Aujourd’hui comme hier, le premier devoir des sciences sociales à l’égard de ce qui est pensé en terme de race(…) » à travers cette citations D.Fassin nous démontre le rôle du sociologue, qui est selon lui de décrire le problème et non pas d’aller plus loin.

Dans l’idéal sa serais très bien nous dis Fassin, mais il introduit une nuance, en nous disant que les mots se dérobent, les mots font problème, les solutions s’obscurcissent.

Il identifie deux grands problème dans ce paragraphe qui s’opposent au travail du sociologue selon lui : Il nous dit que d’une part le mot race n’existe pas, c’est une chose que nous avons dans la tête , dans les pratiques « A commencer par le mot race lui-même qui fait objet d’un rejet dans la société française » Ainsi, si le sociologue ne sait pas le nommer, alors comment peut décrire et travailler quelque chose qui n’existe pas ?

Didier Fassin tente alors de donner un début de réponse dans le deuxième paragraphe

La difficulté à définir le racisme

On pourrait penser le racisme comme quelque chose d’assez simple à comprendre, mais bien au contraire. Il s’agit de quelque chose de beaucoup plus compliqué. D.Fassin, Pour commencer nous démontre la difficulté relève

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