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En quoi le jugement de valeur peut-il remettre en question l’origine sociale ?

Dissertation : En quoi le jugement de valeur peut-il remettre en question l’origine sociale ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2020  •  Dissertation  •  2 337 Mots (10 Pages)  •  795 Vues

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                                                           Exposé Socio D                                                                                                                            

Adam Bouras

Alexis Vincent

Rodwen  

Sara Sanna

   

                         En quoi le jugement de valeur peut-il remettre en question l’origine sociale ?

Annonce de plan :

  1. Identification des femmes de classe populaire
  2. L’abdication des femmes ou non à la classe populaire : le passing
  3. La classe supérieure imaginaire et le comportement

Définition importante : Exclusion : absence d’accès aux ressources culturelles et économiques qui permettraient la mobilité sociale.

Intro :

Beverley Skeggs est une sociologue britannique, considérée comme l'une des plus grandes sociologues féministes du monde. Elle travaille actuellement en tant que "Professeur émérite" au Département de sociologie de l'Université de Lancaster, dDéveloppant un Centre pour les inégalités sociales dans le nord-ouest de l'Angleterre. Elle continue de diriger le thème "Économie des soins au Centre international des inégalités à la London School of Economics. Elle a Été chef de deux des principaux départements de sociologie du Royaume-Uni, à l'Université à  de Manchester et Goldsmiths.

Le texte que nous allons vous présenter aujourd’hui fait partie des œuvres majeures de Beverley Skeggs, le passage que nous avons étudié est constitué de multiples méthodes de travails et d’analyses, ainsi elle utilisera à tour de rôle le qualitatif puis le quantitatif en interrogeant exclusivement des femmes sous la forme de témoignages puis en analysant leurs réponses en tableaux chiffrer pour y formuler des statistiques.

Elle est la première écrivaine à s’intéresser aux femmes ouvrières. Beverley Skeggs Écrit que c’est un milieu maquillé et caché par un manque de réel d’appropriation et une non volonté de ces femmes d’appartenir à cette classe. Ces femmes ne souhaitant pas se présenter telle qu’elles sont c’est à dire de la classe moyenne inférieur, cette classe ouvrière identifiable par un très faible capital culturel et économique. Ces femmes sont pointées du doigt lorsqu’elles évoquent leur classe respective, stigmatisé et mal représenter contrairement aux hommes qui eux peuvent encore l’utiliser comme source d’identité positive et de cohésion de groupe.

Le problème étant qu’il y a une grande maladresse dans les comportements des classes populaires pour imiter les classes moyennes et supérieure du fait de leur incapacité a transformé leur capital culturel (maigre) en capital symbolique.

Dans ce texte les propos retranscrits dans les entretiens sont pratiquement similaires, ils décrivent tous la même chose grossièrement « Pour moi, si t’es dans la classe ouvrière, à la base ça veut dire que t’es pauvre, t’as que dalle quoi » (Sam 1992)

Les mœurs ont changé selon d’autres femmes qui ont participé à l’enquête « Avant t ‘étais des classes populaires si tétais cheminot on va dire, et ça ne voulait pas dire que t’avais pas d’argent mais maintenant c’est plus que ça. Maintenant ça veut dire que tu travailles pas, quoi ... » (Lisa , 1992)

Donc selon l’analyse de Skeggs Beverly, les femmes des classes populaires, ayant un capital culturel très faible, sont conduites à valoriser sur le marché du travail les compétences acquises au sein de leur famille en termes « d’expérience du soin »

Elles sont ensuite contraintes à remettre en cause ces compétences dans leur apprentissage des techniques définies par l’institution. En compensation, elles surinvestissent le domaine de la responsabilité affective, du souci des autres et du don de soi.

Ainsi, leur formation les prépare à un dévouement sans faille, renforçant les risques d’exploitation sur le marché du travail. La sociologue décrit un rapport ambigu à la féminité et à la sexualité. La féminité se trouve érigée en norme mais demeure une « catégorie inhospitalière », n’engendrant pas d’identification réelle, dès lors que les enquêtées ont historiquement été sexualisées et définies comme opposées à la féminité. Pour atteindre la respectabilité, elles doivent pourtant s’en accommoder et tenir la sexualité à distance

Ces jeunes femmes n’ont de cesse de vouloir se détacher des stéréotypes dans lesquels la société en général, et les classes supérieures en particulier, les enferment. Tout en défiant le classement, elles cherchent à prouver leur respectabilité en s’imposant des pratiques conformes à la morale. Ce contrôle de soi se traduit par une façon d’être et d’apparaître aux yeux des autres. Entre le rejet des valeurs bourgeoises et celles de leur milieu, leur identité s’élabore dans cette confrontation. Le vêtement, le corps, les postures, l’expression, l’intérieur domestique ou encore la sexualité sont autant de marqueurs sociaux qui les assignent à une place non choisie. Et c’est précisément parce qu’ils jouent ce rôle de définition, que ces jeunes filles les investissent avec précaution.

Par conséquent elles se « désidentifient », dissimulent et refusent cette étiquette. Il ne s'agit pas de réclamer le droit à être reconnues telles qu'elles sont, mais plutôt de refuser et de nier les représentations liées à leur position. Dans la quête de respect de ces femmes, à travers leur adhésion à la figure de la personne dévouée et responsable, la classe sociale est rarement explicite mais toujours présente : c'est une absence structurante ( cf texte)

Dans ce processus, elles se mesurent à l'une de l'« autre », issu de l'imaginaire des classes moyennes et supérieures respectables, promptes à juger…

Dans cette seconde partie nous verront comment les femmes abdiquent ou non sous le poidde la classe populaire.

L'auteur nous dit que ces femmes se refuse à penser qu'elles sont de la classe ouvrière sauf celle qui travaille en usine pour qui être de la classe ouvrière ce revendique ainsi que celle qui ont vu leur parent « se tuer a au travail pour joindre les deux bout ». Les autres, elles, se contente de rester dans le déni et pour ce faire invente de nouvelles façons de se classer comme « être sans classes”.

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