Peut-on concilier développement économique et développement durable ?

Peut-on concilier développement économique et développement durable ?

Qu’entend-on par développement durable ?

1987 : BRUNDTLAND alerte dans mon rapport « notre avenir pour tous », les pays du monde sur la nécessité d’agir face à l’épuisement inquiétant des ressources naturelles.
Elle déclare : le développement durable c’est la capacité à répondre aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Constat alarmant :
→ En 2050, la planète comptera 9 milliards d’habitants !!
→ Les ressources naturelles sont pour la plupart, surexploités… (chaque année, aux environs du mois d’août, le quota annuel des ressources est épuisé)

Parmi les sources d’inquiétude on retrouve notamment :
→ L’eau : de nombreux pays connaissent des pénuries en eau et des sécheresses récurrentes
→ L’érosion côtière : l’élévation du niveau des océans/mers détruit des milliers de KM de littoral dans tous les pays (= émigration climatique)
→ La pollution : l’augmentation des activités humaines, des transports… Oblige les pays à adopter des mesures strictes anti-pollution

En 20 ans le monde a connu plus de 7200 catastrophes naturelles majeures dont 91% sont liées au réchauffement climatique
- Les coûts sont estimés à 2 245 Mds !
Les états-unis sont les plus touchés avec des pertes estimées à 945MdS
En France, les pertes sont estimées à plus de 48 MdS soit l’équivalent du budget de l’éducation nationale !

Conséquences : 
→ Les primes d’assurance augmentent fortement et les compagnies risquent de limiter les garanties
→ Les états mettent en place des lois pour limiter ou interdire certaines pratiques (ex : constructions immobilières)
→ Les population exposés cherchent à quitter leur environnement ce qui augmente les flux migratoires

L’eau est un enjeu vital :

2,4 milliards d’individus ne disposent d’aucun assainissement (toilettes, égouts) et 1,1 milliards de personnes n’ont même pas accès à l’eau potable.

Le développement durable c’est aussi la lutte contre les inégalités

• 80 personnes dans le monde possèdent autant de richesses que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres

• Bill GATES (microsoft) : fortune estimée à 68 milliards d’euros
• Armancio ORTEGA (Zara) : fortune estimée à 60 milliards d’euros
• Mark ZUCKERBERG (Facebook) : fortune estimée à 40 milliards d’euros
  Cela représente à eux trois : 10 millions d’années de SMIC 

• Certaines entreprises ont une valeur en bourse qui représente plusieurs fois le PIB de beaucoup de pays

Apple : 1100 milliards de $ vs PIB Cameroun = 24 milliards de $
→ Amazon : 1000 milliards

NB : même s’il ne s’agit pas de leur reprocher d’être riches, se pose la question de comment peut-il y avoir de tels écarts entre les riches et les pauvres ?

L’empreinte écologique

1995 : William REES et Mathis WACKERNAGEL développent un outil de mesure permettant de calculer la surface annuelle nécessaire à chaque habitant pour :
→ produire ses ressources (se nourrir, se loger…)
→ évacuer et absorber ses déchets (déchets organiques et CO2)

La mesure s’exprime en hectares/hab/an (idéalement 1,7h/hab)

Le constat montre à nouveau de forte inégalités entre les pays riches et pauvres : 
→ Koweit/Qatar/Emirats Arabes Unis : 10 ah/hab
→ Etat-unis : 9ha/hab
→ France : 4,5 ha/hab
→ Moyenne mondiale : 2,6 ha/hab

Il faudrait donc 5 planètes si tout le monde consommait comme les plus riches

Comment limiter l’impact des activités humaines sur l’environnement ?

Le concept d’externalité

En 1932, Arthur Pigou va définir la notion d’externalité comme étant :

« Les actions commises par un agent économique qui affectent positivement ou négativement un autre agent économique sans que ce dernier ne paie ni ne reçoit de compensation ».

Il y a donc des externalités positives et négatives

La notion de bien public : ( à ressortir dans une copie)

Bien (ou service) dont la consommation par un agent économique n’empêche pas ou ne réduit pas sa consommation par un autre agent économique.
Pour être considéré comme « pur », il doit répondre à ces 3 critères :

• Non rivalité : Tout le monde peut en bénéficier (ou personne)
• Non-exclusion : Gratuité et universalité
• Non-abstention : Tout le monde y prend part

EXEMPLE : une émission de radio

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