L’expatriation à Rome
Analyse sectorielle : L’expatriation à Rome. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ftytu • 26 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 2 622 Mots (11 Pages) • 628 Vues
L’expatriation à Rome est plus difficile qu’à Milan mais sans doute bien moins que dans des contrées plus éloignées de la France. Rome reste Rome au fil des ans avec ses avantages et ses inconvénients. Au cœur de l’Italie, on y sent la richesse de Milan comme la pauvreté de Naples.
Climat
Le climat à Rome est quasiment comparable à celui du Sud de la France. Des étés très chauds, autour de 40 ° et des hivers très doux avec quelques jours de pluies diluviennes, causant parfois quelques problèmes d’écoulement des eaux usées dans les rues… Les intersaisons sont agréables car le climat y est vraiment tempéré, plus doux qu’en été et moins pluvieux qu’en hiver.
Logement
A Rome, tous les déplacements se font avec la voiture, les transports sont relativement désorganisés autour de la ville ce qui peut surprendre un parisien habitué au flux régulier des bus, surtout en proche banlieue. Les logements en location partent souvent dans la journée et il est souvent difficile de faire bloquer un appartement ou une maison pour réfléchir. Autant dire que si vous trouvez à peu près votre bonheur, autant ne pas trop réfléchir. Alors quand en plus, se greffe là dessus, le devoir de trouver une école à proximité, il vaut mieux s’y prendre tôt pour les inscriptions comme pour le choix de l’école.
Le mieux est de vivre à proximité des écoles françaises, cependant, la zone de Tiburtina par exemple en est plutôt éloignée. Sur Rome, la plupart du temps, on trouvera des appartements tandis que les maisons sont plutôt en banlieue. Si vous n’avez pas la voiture, oubliez la banlieue en raison des problèmes de transport décrits ci-dessus. La zone de Rebbibia nous a été d’emblée déconseillée car c’est là-bas que se trouve le pénitencier. Comme dans toute ville, la zone de la gare est aussi à éviter. Pour les jeunes expatriés le centre ville est appréciable, autour de la piazza Navona ou di Spagna. Evidemment, les loyers du centre ville ne sont pas donnés (environ 1200 euros pour un deux pièces). Il faut compter environ 1200 euros pour une maison en banlieue. Sachez aussi que souvent les italiens déménagent avec leurs sanitaires, leurs éviers. Quand on arrive ça peut surprendre ! Pensez aussi aux culots des ampoules qui souvent ne sont pas loués avec la maison. Au moment de la signature du bail, faites bien spécifier que les charges sont incluses, ce n’est pas automatique.
La circulation
C’est là la bête noire de l’expatrié à Rome. Le nombre d’accidents est relativement important, notamment en raison du nombre de personnes âgées au volant et/ou de jeunes conducteurs. Entre les excès de vitesse de ce dernier et le papy qui s’arrête en plein milieu d’une route à 3 voies pour savoir si il doit sortir à cette sortie là ou à la suivante, il faut prendre son mal en patience car la voiture est indispensable. Dans la ville comme alentours, tout est prévu pour un déplacement motorisé. Les mieux aguerris prendront certainement un cyclomoteur mais encore faut il avoir des réflexes, car la « fleccia » est en option sur nombre de véhicules dont le conducteur oublie d’indiquer qu’il va tourner. Les « céder le passage » sont très peu respectés, attention aux intersections ! Ne suivez pas votre instinct qui vous dit que couper permettra d’arriver plus vite à destination grâce à un super raccourci car les culs-de-sac sont très nombreux. Lorsqu’il n’y a plus de panneau pour la direction que vous suiviez, continuez tout droit et vous trouverez le suivant un peu plus loin que prévu en raison du budget. La où en France nous avons deux panneaux, l’Etat italien n’en met qu’un à mi-chemin. Equipez-vous d’une bonne carte, si possible indiquant les rues à sens unique.
Ce qui est vrai pour Milan l’est aussi pour Rome. Entre les bandes jaunes pour les résidents et les bleues pour le stationnement courte durée le choix des places est très limité et les stationnements régulièrement payants. Souvent on va jusqu’à un point A en voiture puis il faut prendre soit le métro (2 lignes) soit le tram ou bus pour rejoindre le point B but initial. Le site internet de la régie des transports de Rome permet d’établir un itinéraire avec une adresse de départ et d’arrivée, il indique la fréquence de passage des bus ainsi que le chemin à prendre. http://www.atac.roma.it/
Les artères principales sont toujours surencombrées de véhicules. Pourquoi ? 1/ un nombre important de véhicules par famille 2/ Ce sont les seules voies qui mènent à bon port sans se perdre. Résultat : suivez le flot de véhicules et armez-vous de patience. Pour ces mêmes raisons, ne comptez guère sur la fréquence des transports qui peut être très aléatoire en raison des accidents fréquents et des embouteillages. Le soir les stationnements sont souvent réservés aux résidents et certains jours de la semaine, la circulation des véhicules polluants est interdite dans le centre-ville. Les véhicules non-polluants sont équipés d’un papillon spécifique. Les contrôles techniques sont à effectuer tous les ans.
L’enseignement
Il existe deux grandes écoles françaises qui vont de la maternelle au lycée : L’institut St Dominique et le lycée Châteaubriant. Les frais de scolarité sont élevés car souvent pris en charge par les sociétés des expatriés. De manière générale, avant l’Université, le niveau est plus faible en Italie qu’en France, donc autant étudier dans l’un de ces deux établissements. St Dominique dispose d’un car de ramassage pour les enfants qui y sont scolarisés. Les deux établissements disposent d’une cantine. L’ensemble de ces services est payant.
L’école maternelle italienne, y compris dans les établissements privés bilingues, n’est ni plus ni moins qu’une crèche collective où abondent les activités telles que sport, musique, théâtre, langues et activités culturelles… Cependant, il ne faut pas s’attendre à ce que les enfants y reçoivent une éducation telle que celle donnée dans les écoles maternelles en France, y compris dans les écoles publiques. De manière générale, les études sont beaucoup plus chères en Italie et les établissements privés ne se privent pas pour saler la note, bien que cela ne soit pas toujours justifié par la qualité des services.
Les crèches collectives sont nombreuses à Rome mais insuffisantes pour satisfaire la demande. Il faut remplir le dossier d’inscription le plus tôt possible, dans la langue de Dante bien sûr, et pour cela il faut la plupart du temps habiter à Rome ou travailler
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