Les Miserables
Rapports de Stage : Les Miserables. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar evaaaa • 26 Avril 2013 • 590 Mots (3 Pages) • 785 Vues
Les Misérables est à la fois un roman réaliste, un roman épique, un hymne à l'amour et un roman politique et social.
Roman réaliste4, Les Misérables décrit tout un univers de gens humbles. C'est une peinture très précise de la vie dans la France et le Paris pauvre du début du xixe siècle. Son succès populaire tient au trait parfois chargé avec lequel sont peints les personnages du roman.
Roman épique, Les Misérables dépeint au moins trois grandes fresques : la bataille de Waterloo (qui représente pour l'auteur, la fin de l'épopée Napoléonienne, et le début de l'ère bourgeoise ; il s'aperçoit alors qu'il est républicain), l'émeute de Paris en juin 1832, la traversée des égouts de Paris par Jean Valjean. Mais le roman est aussi épique par la description des combats de l'âme : les combats de Jean Valjean entre le bien et le mal, son rachat jusqu'à son abnégation, le combat de Javert entre respect de la loi sociale et respect de la loi morale.
Les Misérables est aussi un hymne à l'amour : amour chrétien sans concession de Mgr Myriel qui, au début du roman, demande sa bénédiction au conventionnel G (sans doute l'abbé Grégoire5) ; amours déçues de Fantine et Éponine ; amour paternel de Jean Valjean pour Cosette ; amour partagé de Marius et Cosette. Mais c'est aussi une page de la littérature française dédiée à la patrie. Au moment où il écrit ce livre, Victor Hugo est en exil. Aidé depuis la France par des amis qu'il charge de vérifier si tel coin de rue existe, il retranscrit dans ce roman la vision des lieux qu'il a aimés et dont il garde la nostalgie6.
Mais la motivation principale de Victor Hugo est le plaidoyer social. « Si les infortunés et les infâmes se mêlent. […] De qui est-ce la faute ? » Selon Victor Hugo, c'est la faute de la misère, de l'indifférence et d'un système répressif sans pitié. Idéaliste, Victor Hugo est convaincu que l'instruction, l'accompagnement et le respect de l'individu sont les seules armes de la société qui peuvent empêcher l'infortuné de devenir infâme. Le roman engage une réflexion sur le problème du mal… Il se trouve que toute sa vie Hugo a été confronté à la peine de mort. Enfant, il a vu des corps pendus exhibés aux passants, plus tard, il a vu des exécutions à la guillotine. Un des thèmes du roman est donc « le crime de la loi ». Si l'œuvre montre comment les cœrcitions sociales et morales peuvent entraîner les hommes à leur déchéance si aucune solution de réédification n'est trouvée, c'est surtout un immense espoir en la générosité humaine dont Jean Valjean est l'archétype. Presque tous les autres personnages incarnent l'exploitation de l'homme par l'homme. L'exergue de Hugo est un appel à l'humanité pour qu'elle ne cesse d'œuvrer à des temps meilleurs :
« Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que,
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