Le Personnage De Roman, Du XVIIème Siècle à Nos Jours
Note de Recherches : Le Personnage De Roman, Du XVIIème Siècle à Nos Jours. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cocopopsdu22 • 16 Octobre 2014 • 333 Mots (2 Pages) • 882 Vues
Notre corpus est composé de quatre textes traitant du personnage de roman. Le premier texte est un extrait de La Chartreuse de Parme, écrit par Stendhal en 1839. Le deuxième texte, rédigé en 1913, est tiré de Du Côté de chez Swann de Proust. Le troisième texte est un extrait de Les Voyageurs de l’impériale, écrit par Aragon en 1948. Le dernier texte, rédigé en 1968, est tiré de Belle du Seigneur de Cohen. C’est ainsi que l’on peut se demander en quoi ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages.
Tout d’abord, ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages en soulignant d’une part leurs défauts. Premièrement, dans le texte de Stendhal, on observe à deux reprises l’incompréhension de Fabrice avec « Fabrice ne comprenait pas » (ligne 7) et « il n’y comprenait rien du tout » (ligne 39). De plus, on remarque l’inexpérience de Fabrice avec « ne put retenir sa curiosité » (ligne 17) et « une admiration enfantine » (ligne 25). Stendhal veut donc nous montrer la naïveté de Fabrice ainsi que son côté antihéroïque. Deuxièmement, chez Proust, on observe la grotesque des Verdurins avec « qui faisait s’esclaffer tout le monde » (ligne 9). De plus, on remarque qu’ils se veulent mondains avec « le jeune pianiste jouait » (ligne 2) mais qu’ils sont avant tout grossiers avec « Mme Verdurin protestait » (ligne 4). Proust veut donc nous montrer le côté burlesque des Verdurins. Troisièmement, dans le texte d’Aragon, on observe la coquetterie des deux jeunes femmes avec la répétition de « soie » (ligne 8 et ligne 9) et la répétition de dentelle (ligne 10). De plus, on remarque leur attitude snob avec « il faut bien ! » (ligne 7) et « cette petite dame » (ligne 24). Aragon veut donc nous montrer le caractère superficiel des deux jeunes femmes. Enfin, chez Cohen, on observe que Adrien Deume se veut audacieux vis-à-vis de son supérie
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