Fiche De Lecture: le roman Le Dernier Jour D'un Condamné de Victor Hugo
Documents Gratuits : Fiche De Lecture: le roman Le Dernier Jour D'un Condamné de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Novembre 2014 • 2 015 Mots (9 Pages) • 9 557 Vues
Le Dernier jour d’un condamné, de V. Hugo
Titre et date de publication:
Le dernier jour d’un condamné, publié en 1829.
Genre :
Récit à la première personne; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal
intime en particulier.
Histoire :
Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné à mort. Il raconte ce qu’il vit
pendant les dernières semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a
fait pour être condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que
veut dire être condamné à mort.
Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa
famille ; sa fille, sa femme et sa mère.
Il raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire quand arrive le moment de
l’exécution.
Composition :
Le livre comporte trois parties : Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie.
Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson ;
La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le
geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie ;
L’Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de
Grève : l’échafaud.
Personnages :
Le condamné à mort / Les geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le prêtre. / La foule
Cadre:
Lieux :
Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville.
Durée :
Six semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au
moment où il monte sur l’échafaud.
Thèmes :
La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers /
l’injustice / la justice
Enonciation, focalisation :
Le narrateur est le personnage : utilisation de la première personne.
Le narrateur est différent de l’auteur.
Focalisation interne : accès au point de vue du narrateur et à sa vision des choses et du
monde…
Situation initiale: Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille
Marie, sa femme et sa mère jusqu’au jour du crime qui a bouleversé sa vie.
Le récit commence in medias res c’est-à-dire au moment où l’action est déjà engagée.
Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait l’ellipse de cette
situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de reconstruire cette
situation initiale à partir des Analepses (retours en arrière).Seconde G Fiche de lecture Français
Elément perturbateur : Le meurtre commis par le narrateur-personnage.
Péripéties: Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche par
le condamné d’une solution pour préserver sa vie.
Dénouement: Il n’y a pas de dénouement. Le condamné garde un vague espoir jusqu’au
dernier moment. C’est une clausule ouverte : aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour
l’auteur ce qui compte c’est la dénonciation de la peine de mort.
Situation finale : L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à
réfléchir.
Résumé par chapitre
I : Depuis six semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée de la mort. Il est doublement enfermé.
Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée : condamné
à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre chose.
II : De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances
de son procès et sa réaction au verdict fatal.
III : Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dans cette vie où tous les
hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce qui lui arrive.
IV : Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse prison.
V : Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer ses conditions de prisonnier grâce à
sa docilité et à quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l’argot pratiqué en prison.
VI : Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire. D’abord, pour
lui-même pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent, pour que leurs mains soient
moins légères quand il s’agit de condamner quelqu’un à mort. C’est sa contribution personnelle pour abolir la
peine capitale.
VII
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