Étude du chapitre 23 du roman Le dernier jour d'un condammé de Victor Hugo
Rapports de Stage : Étude du chapitre 23 du roman Le dernier jour d'un condammé de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Mai 2013 • 625 Mots (3 Pages) • 5 116 Vues
cours chapitre 23
05/05/2013Aucun commentaire
Objectifs :
- Comprendre le réalisme du passage
- Etudier le pathétique et le satirique dans un roman à thèse.
Le condamné à mort « Je » rencontre celui qui va lui succéder dans sa cellule de Bicêtre. Le Friauche ( condamné à mort) lui raconte son parcours criminel.
Ce personnage est présenté comme étant le marginal absolu, le symbole de la misère , du désarroi et de la vulgarité.
Le profil d’un criminel :
- Fils de criminel condamné à mort : « Je suis fils d’un bon peigre… sa cravate »
- Orphelin dès son plus jeune âge : « A six ans je n’avais plus ni père ni mère »
- Bagnard dès l’âge de dix-sept ans : « On m’a envoyé ramer dans la petite marine »
- Libéré à l’âge de trente-deux ans, son passeport le met dans l’impossibilité de devenir honnête homme « que les diables soient avec le passeport …point »
- Marginal ( rejeté par la société) : « Je faisais peur, et les petits enfants se sauvaient, et l’on fermait les portes ».
- Misérable : « sale, en guenilles, demi nu, repoussant à voir »
- Vulgaire et grossier : « quel bonheur ! du tabac pour mes six semaines » « Ne me prenez pas à sa place. Diable ! cela ne m’arrangerait pas, maintenant que j’ai de quoi avoir du tabac ».
- Il n’éprouve ni regrets ni remords à l’égard de ses crimes : « Avoir volé un mouchoir ou tué un homme, c’était tout un pour moi désormais » « et puis on dansait sur la fosse, pour que la terre ne parût pas fraîchement remuée ».
- Il a passé par toutes les étapes de l’échelle de la criminalité : « J’avais déjà passé tous les échelons de l’échelle, excepté un ».
Les registres littéraires dans le texte :
- Le registre réaliste : Le lecteur du passage ne manquera pas de remarquer l’effet réaliste que l’auteur s’efforce de créer, en effet le récit du Friauche gagne en crédibilité du moment qu’il est raconté par le personnage en question, de surcroît les étapes franchies par le personnage ne laissent aucun doute quant à leur réalité; la violence engendre la violence, le crime enfante un crime encore plus cruel et plus sordide. enfin le vocabulaire dont le Friauche fait usage renforce l’illusion du réel et de l’authentique.
- Le registre pathétique : L’auteur éveille la compassion du lecteur vis-à-vis du personnage, en évoquant sa misère, son désarroi et sa condition de marginal.
- Le registre satirique : l’auteur dénonce et condamne l’injustice de la société tout en la ridiculisant « J’empoignai un pain,et le boulanger m’empoigna ; je ne mangeais pas le pain, et j’eus les galères à perpétuité
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