L’EAU SOURCE DE CONFLITS AU XXI° SIECLE

                 L’EAU SOURCE DE CONFLITS AU XXI° SIECLE

Tables des matières

    Sommaire………………………………………………………………....2

    Introduction……………………………………………………………….4

  Partie I : Les actions locales…………………………………..................5

  1.1   Investissement en infrastructures………………………………........................5

  1. 11  Les grands infrastructures………………………………………………………..5

  1.12   L’aménagement du territoire……………………………………………………..6        

  1.2    Gestion efficace des ressources……………………………………………….   7

  1.21   Gestion des demandes……………………………………………………………7

  1.22   Gestion associative……………………………………………………………….8

    1.3     Intégrer de l’eau dans le concept du développement durable……………   9

  1.31   Rénovation des politiques agricoles…………………………………………….. 9

  1.32   Lutte contre les pollutions………………………………………………………..10

  1.33   Formation et sensibilisation………………………………………………………11

  Partie II : Les solutions dans un cadre régional……………………......12

1. Partage équitable de l’eau………………………………………………………..12
2. Gestion concertée des bassins versants………………………………………….15
3. Echange  technique …inter régions……………………………………………   16

1. Technique d’irrigation……………………………………………………………. 16
2. Dessalement de l’eau………………………………………………………………17

 Partie III : La stratégie internationale…………………………………..28

1. Coopération internationale……………………………………………………...18

1. Concertation et arbitrage…………………………………………………………..19
2. Coopération économique………………………………………………………….19

1. Nécessité d’un droit international……………………………………………….20

1. Combler les lacunes juridiques…………………………………………………….20
2. Renforcement du droit international……………………………………………….22

1. Vers un marché international de l’eau………………………………………......23

1. L’eau un bien économique …………………………………………………..……24
2. Vers l’approche d’un marché de l’eau…………………………………………….24  

CONCLUSION…………………………………………………………….26

INTRODUCTION 

           L’eau recouvre 71% de la surface de la Terre mais l’eau douce ne représente que 2,5% de l’eau présente sur la planète. Seulement 0,007% de l’eau douce de la planète est accessible pour l’usage humain. La disponibilité théorique : 6700 m3/habitant/an mais seulement 4800 m3/ habitant/an en 2025.  La répartition  est inégale à l'échelle des Etats : Canada : 94 000 m3/hab./an. Israël : 270 m3/habitant/an. Idem à l'échelle des régions : Espagne Atlantique consomme  4050 m3 alors que  Espagne du Levant seulement 900m3 par habitant.

        D'après les expertes de la Banque Mondiale, on observe des tensions sur la ressource d’eau  en dessous d'une dotation de 1600 m3/H/an, des situations de stress en dessous de 1000 et des situations de crise en dessous de 500 m3/h/an. Mais que signifient ces chiffres qui affectent avec moins de 100 m3/h/an aussi bien Malte que Gaza?. Les données établissant des bilans de l'eau à diverses échelles mettent en évidence des logiques de crise grave soit dans l'immédiat, soit dans un avenir proche (prévision à 2025). Ces situations critiques pourront-elles être maîtrisées par recours à diverses techniques ou seront-elles à l'origine de crises affectant les secteurs économiques, sociaux, politiques avec, à la clé, des problèmes de contrôle et de gestion de la ressource ?

        L’inégale répartition de l’eau  est à l’origine de situations de difficultés d’approvisionnement, voire de pénurie de plus en plus fréquentes à travers le monde. Certains analystes prédisent que les tensions associées à ces pénuries déboucheront sur des conflits. Si peu de conflits ont ouvertement débuté du fait de disputes sur l’appropriation de réserves d’eau, la raréfaction de cette ressource essentielle est à l’origine de nombreuses tensions entre voisins de par le monde.   Dès 1985, les services de renseignements américains estimaient que l’eau pouvait être le catalyseur d’un conflit armé dans au moins 10 endroits différents, essentiellement au Moyen-Orient, mais aussi en Afrique et en Asie. Le problème de l’eau est désormais une affaire mondiale que les nations unies se doivent de prendre en charge. Selon M. Wally N’Dow, secrétaire général de la seconde Conférence des Nations Unies sur les Villes, tenue en 1996, l’eau « pourrait être un facteur de déclenchement de conflit, comme le pétrole l’était dans le passé ».

          Par son caractère indispensable, l’eau revêt donc une importance considérable. Vitale, elle devient un enjeu permanent en raison de la diminution de la ressource. Les gouvernements ont trouvé en elle un excellent moyen de pression. Toutefois, il faut se garder de penser de façon alarmiste que tout partage d’eau débouchera  sur un conflit. Sur les 214 fleuves qui traversent plusieurs pays par exemple, il faut distinguer les  pays pauvres et instables minés par des tensions ethniques et ceux qui arrosent des Etats stables et riches. Les premiers  risquent plus de se         retrouver en proie aux conflits, alors que des démocraties auront tendance à  résoudre leurs  différends  autour d’une table de négociations. La raréfaction des ressources hydriques n’est jamais

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