L'eau, une ressource irremplaçable et en danger: exemple de L'Egypte

Sujet : L'éau, une ressource irremplacable et en danger.

Consigne : Montrez que l'Egypte est à la fois un "don du Nil" et un pays exposé à une grave énurie d'eau.

L'eau, ressource iorremplaçable est aujourd'hui une matière première en danger comme le montrent les documents soumis à notre étude. Nous avons une carte du Nil tirée de l'Atlas mondial de l'eau de 2017, présentant le fleuve et ses nombreux aménagements, et un graphique, de 2016, tiré d'un rapport nommé "Egypte, les services économiques à l'étranger", et piblié par la Direction générale du Trésor. Il nous montre l'évolution du volume d'eau disponible par habitant et la croissance de la population de l'Egypte entre 1947 et 2018.

Ces documents nous permettent de voir que, si l'Egypte est "un don du Nil", c'est-à-dire que l'eau y est indispensable, c'est aussi un pays exposé à une grave pénurie d'eau, c'est-à-dire que la ressource est insuffisante voire manquante et ne satisfait pas les populations.

L'eau du Nil est une ressource indispensable pour le pays. En effet, la carte nous montre que l'Egypte est implanté en plein désert (figuré de surface). Son milieu naturel est donc un milieu désertique, le pays est traversé su Sud au Nord par le Nil. Le fleuve a fait l'objet de nombreux aménagements pour maîtriser la ressource en eau. Le doc 1 met en avant par un figuré ponctuel bleu les 8 barrages existants, permettant d'irriguer les cultures et de produire de l'hydroélectricité. Un projet de création d'un nouveau barrage (Damiette) montre que le pays compte exploiter encore plus la ressource dans le Delta.

A cela s'ajoute la création d'un canal, représenté par des pointillés bleus. Celui-ci permet d'irriguer une "nouvelle vallée" à l'ouest du Nil, tandis qu'un "canal de la paix" permet déjà d'irriguer le Delta et de maîtriser le fleuve.

Le doc 1 précise également que l'eau du Nil fournit aussi l'essentiel des ressources en eau des grandes villes, Alexandrie et le Caire de Nord et Lousor au Sud, représentées par des figurés ponctuels rouge. L'Egypte en ce sens est un "don du Nil" car sans lui, point de vie.

L'eau du Nil devient cependant une ressource de moins en moins suffisante. Le graphique montre que le volume d'eau disponible par habitant ne cesse de baisser : 2 526 m3 en 1947, 609 en 2018. Cette raréfaction de l'eau disponible s'explique par le rythme élevé de la croissance démographique dont témoigne la courbe verte qui trace l'évolution de la population égyptienne : 20 millions d'habitants en 1947, près de 100 aujourd'hui. Le seuil de pénurie fixé par L'ONU (figuré linéaire rouge) est dépassé depuis les années 2000 (moins de 900 m3 d'eau par habitant).

De plus, les prévisions de croissance de la population (140 millions d'habitants en 2025) indiquent que le seuil de grave pénurie (figuré linéaire violet) sera atteint, les populations n'auront alors qu'environ 582 m3 d'eau par habitants.

Les deux documents,

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