L’eau, ressource essentielle - Etude de cas : l’Espagne
Compte Rendu : L’eau, ressource essentielle - Etude de cas : l’Espagne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dydylan • 10 Février 2013 • 3 599 Mots (15 Pages) • 1 522 Vues
L’eau, ressource essentielle . Etude de cas : l’Espagne
Problématique : L’eau, ressource essentielle, peut-elle (doit-elle) être un bien commun ?
Consigne : En utilisant les documents ci-dessous et le lexique de votre manuel, répondez aux questions présentes dans chaque partie
I) Inégalité de répartition et d’accès à la ressource.
Document 1 : précipitations et températures en Espagne
Document 2: La question de l’eau en Espagne
Les menaces de pénurie sont renforcées par la constante augmentation des besoins. Alors que la consommation de la population (13 %) et celle de l’industrie (7 %) sont en forte hausse, du fait de la croissance démographique et urbaine, de l’élévation du niveau de vie et du développement industriel et touristique, l’agriculture continue d’utiliser 80 % des ressources pour l’irrigation par submersion, laquelle entraîne un énorme gaspillage. Ces dernières décennies, l’intégration croissante de l’économie espagnole à l’Europe a encore favorisé le développement de nouveaux périmètres, valorisant l’avantage thermique dont dispose le sud de la péninsule pour se spécialiser dans des productions agricoles de masse à faible coût de production : ainsi, 3,5 millions d’hectares irrigués, soit 16 % de la surface agricole utile, produisent 60 % de la valeur agricole totale (fruits et légumes, céréales, riz, coton et canne à sucre...).
Laurent Carroué, d’après Alternatives économiques, n° 199 (01/2002)
Consignes
En quoi ces trois documents illustrent une inégalité régionale du bilan hydrique en Espagne ? L’inégalité régionale du bilan hydrique en Espagne est dût a :
-Les precipitations annuelle sont inegalement disperse
- La disponibilite pendant la saison en eau
- La demande est forte dans les regions littorales et méditerranéenne
- Les precipitations et les temperature sont completement oppose dans certaine regions
- Certaines ville consomment beaucoup d'eau comparer a d'autres ville
Démontrer que la diversité et le nombre d’utilisateurs de l’eau peuvent entrainer des tensions et des conflits d’usage ?
Cela peut entraîner des conflits car certaines ville ont de fortes consommation comparer a d'autres et il y a du gaspillage, puis les ville qui ont de l'eau sont completement opposer a d'autres
II) Maîtrise de l’eau et transformation des espaces.
Consignes
1) D’après le document 2 (« La question de l’eau en Espagne ») de la partie I (« Inégalité de répartition et d’accès à la ressource ») et le Document vidéo « la désalinisation en Espagne », quels ont été les principaux aménagements ? Quel est celui qui a une échelle nationale
Les principaux aménagements ont été les barrages et les transfert hydraulique. Celui qui a une échelle nationale est le plan hydrologique.
2) Classer, selon des thèmes (mes fameux « cartons ») les informations ci-dessous dans un tableau autour des avantages et des inconvénients du plan hydrologique national (Attention, c’est un travail looonng et je vous conseille de faire du « couper-coller »). Surligner en rouge les arguments développés par les différents auteurs.
En conclusion, émettez des hypothèses sur les raisons de l’abandon du PHN en 2004 par le gouvernement espagnol.
Thèmes possibles
Avantages du PHN
Inconvénients du PHN
« Toute étude des ressources hydrologiques du pays nous démontrera qu'il y a des bassins pour lesquels il n'existe guère de solution sans apport extérieur. Et cela même en multipliant les mesures d'amélioration des infrastructures, d'usage plus intensif des eaux souterraines, de désalinisation, de régulation du cours (…) Nous ne voulons nullement assécher l'Ebre, mais bien utiliser une partie de son eau excédentaire pour résoudre un problème qui n'offre pas d'autre solution »
Auteur de ces phrases : Francisco Cabezas, fonctionnaire du ministère de l'Environnement, coordonnateur de l'équipe qui a rédigé le PHN.
« Je ne connais aucune région où l'agriculture d'irrigation ne soit pas subventionnée, en commençant par la Californie tant citée en exemple (…) Nous voulons aller vers un rapprochement entre coûts et prix, mais toute politique en ce sens doit être progressive. La conscience sociale, d'ailleurs, va dans cette direction : même les organisations d'agriculteurs reconnaissent aujourd'hui que l'extension des zones irriguées ne peut pas être indéfinie. »
Auteur de ces phrases : Francisco Cabezas, fonctionnaire du ministère de l'Environnement, coordonnateur de l'équipe qui a rédigé le PHN.
« La notion d'excédent, en matière hydrologique, est douteuse : c'est une invention d'ingénieur ou d'économiste, qu'un spécialiste de l'environnement ne partage pas. Le delta de l'Ebre, par exemple est déjà en difficulté aujourd'hui : la salinisation augmente, tout comme la présence d'algues. Un quart de la superficie du delta est en train de s'effondrer lentement parce qu'elle est trop à ras du niveau de la mer. Seuls les sédiments peuvent freiner le processus, mais ce sera impossible si le niveau d'eau douce charrié par le fleuve se réduit, que ce soit à cause du transvasement ou de nouveaux barrages ».
Auteur de ces phrases : Le professeur Narcis Prats, l'un des grands spécialistes de l'Ebre, de l'université de Barcelone
« Il est faux que nous n'ayons pas pris en compte les critères écologiques, comme l'établissement d'un taux minimum de renouvellement pour chaque bassin, en dessous duquel il est exclu de descendre. Mais il s'agissait de parvenir à un moyen terme entre diverses préoccupations tout aussi légitimes l'une que l'autre. Notre critère, d'ailleurs,
...