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Ecologie et démographie

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Par   •  30 Septembre 2019  •  Fiche de lecture  •  1 668 Mots (7 Pages)  •  592 Vues

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Population Mondiale : évolutions et perspectives

Fiche de lecture

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Ecologie et Démographie,

                                             Jacques Véron

                                                      2013

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TABLE DES MATIERES

  1. Introduction…………………………………………………………………………………………………….………………….3
  2. Résumé et analyse de l’œuvre ………………………………………………………………………………………….. 4
  1. Le procès de la  « population mondiale » …………………..………………………………….………………4
  2. Environnement et rapports Nord/Sud……..……………………………………………………………………..5

Jacques Véron est démographe mais également directeur de recherche à l’INED (Institut Nation d’Etudes Démographiques). Ses domaines de recherche se concentrent autour de l’environnement, du développement et de la population, thèmes que l’on retrouve dans son ouvrage Ecologie et démographie paru aux éditions La découverte en 2013. Il a également participé en 2011 à l’écriture du Dictionnaire de Démographie et des sciences de la population où il définit les termes centraux d’Ecologie et démographie tels que « capacité de charge », « écologie (démographie et) » ou encore « environnement ». Jacques Véron introduit à l’INED l’étude croisée de l’écologie et de la démographie et le regrette : « Les démographes se sont, pour leur part, intéressés de manière intermittente à la question environnementale et jamais en très grand nombre [ils] ont tendance à penser que le rôle joué par la variable population dans les changements environnementaux est, en dernière analyse, relativement secondaire. »

L’écologie souffre alors d’un manque de considération de la part des démographes mais également d’un désamour de la population. Effectivement, celle-ci préfère une politique publique qui impacte rapidement sur son environnement immédiat et sur sa qualité de vie (lutte contre le chômage, impôts…).  Cela se ressent également dans les actions du gouvernement : en 2013 (année de publication de l’ouvrage de Jacques Véron) le ministère de l’Ecologie est privé de 7% de budget soit 500 millions d'euros, c’est la plus forte baisse enregistrée cette année-là.[1] Alors ministre de l’Ecologie, Delphine Batho est limogée par l’exécutif le 2 juillet 2013 pour avoir critiqué publiquement la baisse de son budget.  

L’ouvrage de Jacques Véron est scindé en six chapitres qui font l’analyse des liens entre population, développement et environnement. Car, beaucoup considèrent la population comme étant la cause principale voire unique des dégradations environnementales Jacques Véron s’applique dans cet ouvrage à ouvrir la réflexion sur le sujet.

Tout le raisonnement de l’ouvrage repose sur une vive critique de la pensée malthusienne. Thomas Malthus, économiste, donne son nom à ce courant de pensée qui postule que sans obstacle, la population s’accroit inévitablement de façon géométrique. Ainsi, pour des raisons économiques et alimentaires il serait souhaitable que la population cesse d’augmenter, on appelle cela la « croissance zéro ». L’auteur le dit « la population est souvent accusée d’être la cause principale, voire exclusive, des bouleversements environnementaux ». Pour les malthusiens, la croissance démographique n’est pas imputable aux dégradations environnementales. Pour ceux-là, la production alimentaire devient rapidement insuffisante alors que la demande est en constante hausse et les ressources naturellement seront rapidement épuisées. C’est que Paul Ehrlich postule dans The Population Bomb où il considère la planète comme « une planète qui meurt » et qui abrite « trop de gens » pour « pas assez de nourriture ». Dans cette logique, le directeur de l’UNESCO en 1956 Julian Huxley qualifie la croissance de la population de « cancer de la planète ».

Les démographes présentent la transition démographique comme le processus d’autorégulation naturel des populations entrainant la baisse durable de la mortalité et de la natalité. Cette théorie est considérée valide pour l’ensemble des pays du monde mais ne fait pas consensus chez les théoriciens, certains prônent les politiques publiques de limitation des naissances.

L’Inde et la Chine sont les laboratoires du monde en matière de limitation des naissances. En 1970 en Chine, on chute de 5,8 enfants par femme à 2,8 enfants par femme en 1971, au moment de la troisième campagne de contrôle des naissances. L’Inde a également connu des politiques de limitation des naissances avec des campagnes massives de stérilisation contre rémunération qui font de celle-ci la première méthode de contraception au monde (34% contre 13% pour le préservatif). Cependant, alors que la natalité a fortement baissé dans ces deux pays, le niveau de qualité de vie des populations en matière d’écologie ne semble pas s’améliorer.

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