Difficultés de la conservation
Commentaire de texte : Difficultés de la conservation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maria Kaouachi • 19 Mars 2016 • Commentaire de texte • 624 Mots (3 Pages) • 645 Vues
Les difficultés de la conservation :
Conservation in situ et ex situ :
La conservation des espèces peut se faire dans leur milieu naturel (in situ) permet de maintenir des populations assez nombreuses et diversifiés génétiquement. Ce type de conservation nécessite des territoires suffisamment vastes ce et bien protégés pour éviter les dégradations causées par l’homme (chasse, récolte, pour le commerce ou la collection, etc.) et pour maintenir la permanence des processus écologiques fondamentaux.
Certaines zones protégées évoluent spontanément. Il convient alors d’intervenir pour empêcher cette évolution en créant des réserves biologiques dirigées. La méconnaissance de la biologie de certaines espèces rend leur conservation difficile.
La conservation ex situ des végétaux peut se faire à partir de plantes entières cultivées dans des jardins botaniques, où à partir de graines ou de tissus maintenus en culture. La conservation ex situ se heurte à de sérieuses difficultés. Les banques de graines qui sont vraisemblablement les méthodes la plus pratique à court terme sont couteuses, difficiles à gérer et fragiles. La longévité des graines de certaines espèces est souvent très courte et il est nécessaire de les régénérer de temps en temps les semant pour obtenir une nouvelle génération. Durant ce temps, le milieu dans lequel vivent ces plantes peut avoir évolué en même temps sous l’action de la sélection naturelle donneront des plantes inadaptées à leur nouvel habitat et aux prédateurs, parasites et compétiteurs qui s’y trouvent.
Le petit nombre de plantes ou de graines qui sont à l’origine des cultures ex situ entraine une perte de diversité génétique importante qui a été démontrée dans de nombreux cas, dont celui de Lysimachia minorensis (Primulacée) endémique de l’ile de Minorque qui est éteinte dans la nature et qui est cultivée dans dix jardins botaniques européens.
Tous les individus de cette espèce proviennent vraisemblablement un vrai stock de graines prélevées avant la disparition de la plante dans la nature (lbanez et al, 1999).
La conservation ex situ est cependant une nécessité pour les orantes dont la disparation dans le milieu naturel est devenue inévitable. Il existe environ 30 espèces de plantes vasculaires éteintes dans la région méditerranéenne. Trois de ces espèces sont conservées ex situ s’oint en culture, soit sous la forme de banque de graines. On estime que dans le monde environ 10 000 espèces sont conservés dans des jardins botaniques.
Une sterculiacée dioïque que l’ile de Maurice de genre Dombeya n’était plus connue que par un seul pied male. La multiplication de ce dernier à l’aide de boutures, puis le traitement à l’aide d’hormones végétales a remis d’obtenir des fleurs femelles et des graines à partir desquelles il parait possible de reconstituer une population.
La conservation ex situ des espèces animales se fait dans des parcs zoologiques qui ont permis le sauvetage de plusieurs espèces, dont le bison d’Europe ou l’oryx d’Arabie que la chasse avait éliminés de leur milieu naturel.
Lorsque les circonstances sont favorables, comme pour les vegetaux, la perte de diversité génétique est l’inconvénient principal du maintien d’espèces animales rares en captivité.
Actuellement 400 zoos de 54 pays participent à des programmes d’élevage d’espèces menacées dans le but de les réintroduire, si leur milieu d’origine retrouve des conditions favorables.
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