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Devrait-on être carniste?

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Par   •  9 Mars 2017  •  Dissertation  •  873 Mots (4 Pages)  •  829 Vues

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Devrait-on être carniste ?

Dans la société d’aujourd’hui, il existe plusieurs opinions sur la consommation de viande. Il y a les gens qui sont carnistes, c’est-à-dire que, pour eux, la consommation de viande est normale et nécessaire1. Il y a aussi les gens veganes, qui eux, ne consomment aucun produit issu d’animaux ou de leur exploitation. En d’autres termes, ils ne portent pas de vêtement fait de peau d’animaux et ils n’utilisent aucun cosmétique ayant été testés sur des animaux ou comportent des matières animales.2 Une question se pose, Devrait-on être carniste ? Peut-on, autrement dit, justifier moralement notre consommation de la viande et des autres produits animaliers ? Personnellement, je ne suis pas pour le carnisme ni le véganisme. Je suis plutôt pour le végétarisme. Le végétarisme est comme le cousin du véganisme. C’est-à-dire, une personne végétarienne ne mange pas non plus de viande, mais elle accepte de consommer des produits animaliers tels que le lait, les œufs, la gélatine, etc. Par ce fait, je suis d’accord avec la consommation de produits animaliers. Par contre, je ne crois fortement pas que la consommation de la viande peut-être moralement justifiable, car dans le monde dans lequel nous vivons, il est facile de s’alimenter avec d’autres choses que de la viande.

        Une des raisons pour laquelle je suis contre la consommation de viande est pour éviter la souffrance inutile des animaux. Chaque jour, plusieurs animaux, comme des bœufs, des cochons ou bien de la volaille, se font abattre dans des conditions pénibles et souffrantes. Dès leurs naissances, les bêtes sont séparées de leur mère pour être, parfois, transporter, vers un autre centre d’élevage où elles seront entassées parmi leurs semblables dans de minuscules cages. Lors de l’élevage, 83% des animaux sont élevés accès à l’extérieur.3 Il ne respire donc jamais de l’air pur et ne voit jamais la lumière du jour. Il arrive constamment que les animaux doivent se faire enlever certains membres pour mieux convenir à leur environnement. Prenons ainsi l’exemple du porc, dans la plupart des porcheries, les porcelets doivent se faire couper leur queue et, parfois même leur arracher les dents pour éviter qu’ils fassent mal à la mère. Ils doivent aussi se faire castrer à froid, pour éviter que la viande goûte la testostérone.4 Ils sont ensuite transportés, souvent sur une longue distance, vers un centre d’abattage avant l’âge d’un an. Rendus au centre d’abattage, les animaux sont encore entassés pour ensuite être tués. La manière donc le bétail est abattu est totalement crève-cœur. L’animal est d’abord assommé, pour ensuite être suspendu par les pattes, pour que finalement un employé lui fasse une incision et qu’il se vide de son sang. 5 Il arrive fréquemment que l’animal retrouve ses esprits avant que l’incision soit faite, par ce fait, il est donc conscient lorsque l’employé désigné l’égorge. Ce qui est, selon moi, totalement monstrueux, car déjà que la bête souffre suspendue dans les airs, elle doit aussi souffrir, car elle est consciente lorsqu’elle se fait égorger ! De plus, suite à une étude faite par l’université de Chicago6, les animaux, tout comme nous ont un système nerveux. Ainsi, ils peuvent ressentir le plaisir, mais aussi la douleur.7 Donc tout ce qu’ils vivent depuis la naissance, ils le ressentent.

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