Blue jean et mondialisation

Pour des stratégies économiques, les entreprises délocalisent leur production. Bien évidemment le droit du travail est bafoué. Le jean fait vivre beaucoup d’ouvriers dans les pays du sud et sont payés dix fois moins cher qu’en Europe. Les employés sont exploités, et attrapent des problèmes de santé. La technique du sablage, c’est-à-dire le fait de donné un aspect usé au jean, est une technique dangereuse (à cause de la projection de silice contenue dans le sable), qui à engendrer de nombreuses maladies pulmonaires (silicose), voir des décès. Depuis 2009, cette technique est normalement interdite. La législation étant bien moins contraignante dans ces pays, les travailleurs pour la plus part n’étaient pas déclaré, il est difficile aujourd’hui qu’ils arrivent à percevoir une indemnisation. Toutefois, l’environnement de travail reste aussi mauvais, les ouvriers n’ont pas de masques dans certaines usines, pour pulvériser la couleur du jean. L’Etat est aussi corrompu, les inspecteurs du travail eux-mêmes, ne disaient rien sur la dangerosité de la technique du sablage. Les normes ne sont pas respectées et le chiffres d’affaire est bien plus important que la santé des ouvriers.

Cent soixante ans après, le jean est très apprécié des consommateurs. Le jean est un objet culte, un objet à la mode dont la fabrication se fait au détriment des hommes et de la planète. Produit de consommation de masse, avec la mondialisation, la production des jeans a lieu dans des pays où le coût de la main d’œuvre est faible. Résultat, le prix du jean est plus abordable pour les consommateurs,

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