A la découverte de l'abeille européenne

A  la découverte de L'abeille européenne

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    Apis mellifera                

                                                                                        Samantha Weber

                                                                                         GPN1 – 17/04/2018

1. SOMMAIRE

Introduction        3

1.Présentation de l'espèce        3

1.1. Biologie de l'espèce        3

1.2. Écologie de l'espèce        5

1.3. Intérêts de l'espèce        7

2.Risques ou menaces sur l'espèce        8

3.Solutions de protection existante de l'espèce        9

4.Animation de sensibilisation à l'espèce        10

Conclusion        12

Sources        13

1. INTRODUCTION

        L'abeille est la plus ancienne amie de l'Homme, bien qu'apparue avant lui, il y a 45 millions d'années. Toutes les civilisations ont considéré l’abeille comme un animal sacré, et très tôt, les humains ont pris conscience de leur intérêt à protéger, héberger et élever, ou encore simplement observer les abeilles.

On dénombre environ 20 000 espèces d'abeilles dans le monde, dont 1 000 en France, et il faut savoir que la plupart de ces abeilles ne produisent pas de miel.

Parmi elles, l'abeille européenne (Apis mellifera) est un insecte domestiqué par l'Homme pour sa faculté à produire du miel. Nous allons donc voir les différentes caractéristiques de cette espèce, ses différents intérêts dans notre société, les menaces qui pèsent sur elle, ainsi que les solutions existantes pour sa protection. Enfin, une animation de sensibilisation à l'espèce sera proposée.

1. Présentation de l'espèce

1.1. Biologie de l'espèce :

• Taxonomie :

Règne : Animalia

Embranchement : Arthropoda

Classe : Insecta

Ordre : Hymenoptera

Sous-Ordre : Apocrita

Super-famille : Apoidea

Famille : Apidae

Sous-famille : Apinae

Tribu : Apini

Genre : Apis

• Description physique : L'abeille européenne, aussi appelée abeille domestique, fait partie des espèces d'abeille les plus connues. Elle appartient à l'ordre des hyménoptères, plus précisément à la famille des apidés. Sa couleur dominante est le noir, mais certaines parties de son abdomen sont de couleur jaune, orange ou rouge. Le thorax est recouvert de poils jaunes. La reine mesure de 1,5 à 2 cm de long et les ouvrières entre 1,1 et 1,3 cm. Les faux-bourdons sont légèrement plus gros que les ouvrières.

L'abeille possède en tout 5 yeux, dont 2 qui comportent plusieurs facettes, ce qui lui permet de voir partout en même temps. Elle a aussi une longue langue qui lui permet d'aspirer le nectar des fleurs. Sur son dos se trouvent quatre ailes reliées deux à deux. Elle a 6 pattes recouvertes de poils qui lui servent à récolter le pollen. Les femelles ont un dard au bout de l'abdomen, tandis que les mâles n'en ont pas. (Fig.1)

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• Alimentation : Cette abeille vole de fleur en fleur, à la recherche du nectar et du pollen dont elle se nourrit. Durant l'hiver, elle consomme le miel qu'elle aura produit.

Si le miel et le pollen constituent la base de son alimentation, les différentes castes et stades de l'abeille ne consomment pas la même nourriture.

En effet, les larves sont alimentées par les ouvrières nourrices de gelée nourricière produite à partir de sucs digestifs, d'eau, de miel et de pollen, en proportions variables selon l'âge et la caste des larves. Les ouvrières peuvent se nourrir du miel élaboré à partir du nectar récolté dans les fleurs, du pollen récolté sur les fleurs après transformation en pain de pollen, ou encore de miellat (excréments de pucerons). Les faux-bourdons sont nourris par les ouvrières (Fig.2), et la Reine quant à elle peut se nourrir elle même de miel, mais est le plus souvent nourrie par les nourrices d'un mélange de gelée royale et de miel.

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• Reproduction : La reine, après sa naissance, effectue un vol au cours duquel elle est fécondée par plusieurs faux-bourdons, une fois pour toute sa vie. Ceux-ci meurent après l'accouplement. Elle passe ensuite sa vie à pondre les œufs, desquels sortiront des ouvrières, des faux-bourdons et d'autres reines. Dans sa période la plus féconde, une reine peut pondre jusqu'à 2 000 œufs par jour.

• Espérance de vie : Les ouvrières qui naissent en été vivent environ 45 jours, tandis que celles qui naissent en automne vivent environ 6 mois. Les faux-bourdons quant à eux vivent environ 2 mois. Seule la reine peut vivre jusqu'à 3 ou 4 ans.

1.2. Écologie de l'espèce :

• Habitat : L'abeille européenne est originaire d'Europe, d'Asie et d'Afrique, mais on la trouve également en Amérique et en Australie où elle a été introduite par l'Homme vers 1600 (Fig.3). On peut les observer dans nos jardins, vergers, prairies et forêts. Elles vivent en colonie dans des ruches qui peuvent contenir plusieurs milliers d'abeilles.

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• Interactions : Les plantes et les abeilles vivent en symbiose, c'est-à-dire que la plante offre de la nourriture à l'abeille sous forme de nectar, tandis qu'en récoltant ce nectar, l'abeille se frotte contre les anthères de la plante, ce qui permet aux grains de pollen de venir se fixer sur le corps poilu de l'insecte (Fig.4). Lorsque l'abeille se pose sur une autre plante, une partie du pollen collé à son corps se dépose sur ses stigmates, permettant alors la pollinisation de la plante. La pollinisation est un procédé qui permet à de nombreuses plantes de se reproduire et les abeilles, en participant au mouvement de pollens entre différentes plantes, favorise la rencontre des gamètes mâles et femelles.

Cette relation symbiotique où deux organismes bénéficient de l'un et l'autre est appelée mutualisme.

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• Prédateurs : Beaucoup de prédateurs, comme par exemple les frelons, sont susceptibles d'attaquer les abeilles, surtout lorsqu'elles butinent loin de la ruche et qu'elles n'ont pas leurs consœurs pour les défendre. Le frelon asiatique (Fig.5), récemment introduit en France, se révèle être un prédateur redoutable.

Le Philanthe apivore est une guêpe solitaire spécialisée dans la capture des abeilles qu'elle tue d'un coup d'aiguillon sous la gorge. Les araignées apprécient également les abeilles même si celles qui font des toiles en consomment peu car ces dernières se libèrent assez facilement. En revanche, l'araignée-crabe (Fig.6), ou Thomise, qui attend ses proies sur les fleurs dont elle prend la couleur, capture souvent de abeilles et d'autres butineurs.

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