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Toxicomanie et Sport

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Par   •  23 Octobre 2015  •  Dissertation  •  1 791 Mots (8 Pages)  •  850 Vues

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TRAVAIL DE SESSION

PRÉSENTÉ À

MADAME SOLANGE KEIGHAN 

COMME EXIGENCE PARTIELLE

DU COURS

SANTÉ MENTALE ET TRAITEMENT EN TOXICO

TXM 2551

PAR

SABRINA QUEVILLON

¤ TROUBLE DE PERSONNALITÉ LIMITE ¤

 ¤ DÉPENDANCE AU  CANNABIS ¤

¤ ABUS D’EMPHÉTAMINE ET D’ALCOOL ¤

 

VENDREDI 23 OCTOBRE 2009


TABLE DES MATIÈRES

HISTOIRE DE VIE        

PIÈGES        

CROYANCES        

TRAITEMENT ET OBJECTIFS        

RÉFÉRENCES        


HISTOIRE DE VIE

Charles-Anthoine est un jeune homme dans la mi-vingtaine qui c’est présenté à mon bureau en urgence après être référé par un médecin du CLSC.  À son arrivé au CLSC, Charles-Anthoine était hors de contrôle, en état de frustration extrême, sans aucune raison apparente.  C’est sa colocataire qui l’a conduit à l’urgence parce qu’elle n’était plus capable. Elle expliqua au médecin de garde que Charles-Anthoine était de plus en plus instable émotionnellement passant drastiquement de la dépression à la frustration ou à un état d’euphorie, de joie intense, voir même de folie.  C’est à ce moment que le médecin me référa Charles-Anthoine en consultation la journée suivante.  

À son arrivé dans mon bureau, il était plutôt calme et ne comprenait pas trop pourquoi il était présent.  Ses premières paroles furent «  C’est normal, ça arrive à tous d’avoir des sautes d’humeur… »  Nous commençons donc à discuter, connaître en premier lieux s’il consommait des substances quelconque. Il m’avoue donc qu’il consommait quotidiennement du cannabis et à l’occasion de l’alcool et des amphétamines (principalement du speed et du cristal meth).  Qu’il avait pris sa dose de « pot » avant de se présenté à la rencontre puisque la situation le stressait. On parla alors de sa consommation de cannabis qui était problématique puisqu’il en prenait de plus en plus pour ce sentir mieux dans sa peau et ce que se sois en période de dysthymie, de frustration ou les moments plus joyeux.

Sa surconsommation de cannabis la conduit à l’abandon de ses études collégial puisqu’il était en situation d’échec. Plus il consomme, plus ses émotions deviennent instable, mais il continu de consommer.  Cette consommation abusive à forcé ses deux dernières copines à le quitté après quelques semaines de fréquentation seulement. Charles-Anthoine est incapable de garder un emploi stable puisqu’il lui arrive souvent de ne pas rentrer lorsqu’il est cédulé et ce sans avertir ses patrons et sans raison acceptable. Finalement son réseau de véritable ami(e)s se résume à sa colocataire et à quelques ami(e)s de longue date.

À l’occasion, il lui arrive de consommer de l’alcool, surtout lorsqu’il se sent triste et dépressif, il dit que ça le remonte un peu.  Lors de fête entre ami(e)s il aime consomme des amphétamines, surtout du speed ou du crystal meth, qui l’aide à prendre plaisir et à fêter toute la nuit.  Ces abus l’on souvent pousser à commettre des actes qui l’ont mené face à la justice (vols, intrusion de domicile, conduite en état d’ébriété et méfait sur la voie public).  Lors de ses périodes il lui arrive même d’avoir des relations sexuelles non protégé ainsi que des pratiques risquées (à plusieurs, faire appel à des prostituées, etc.)

Puisqu’il n’a pas terminé ses études il se demande quoi faire et les divers emplois qu’il postule ne le stimulent pas.  Il cherche donc en retourner à l’école sans devoir assister à des cours huit heures par jours.    Puisqu’il à des réactions intense et parfois bizarre il se sent jugé par les gens qu’il croise, ses parents ont même coupé les ponts avec lui parce qu’il devenait agressif et méchant avec eux, surtout lorsqu’il était question d’argent.  

Lorsqu’il est en couple, il devient surprotecteur et jaloux, ce qui pousse ses fréquentations à le quitter puisque cela devient lourd sur leurs épaules.  Charles-Anthoine a une faible estime de lui, il n’est pas capable de maintenir une relation amoureuse ou amicale stable et relativement longue (plusieurs mois) ce qui le remet en question.  Il fait une confiance aveugle au gens au début et plus le temps avance, moins il leur fait confiance, pensant qu’ils sont la pour des raisons autres que lui (imagine que les gens sont la pour l’utiliser de diverses façon, l’escroquer, le laisser tombé, etc.)  


Suite à ses ruptures, il ne perd pas de temps à trouver « une remplaçante ». Il lui est même déjà arrivé à deux reprises de tenter de ce suicidé suite à une relation qui c’est terminé par le départ de sa compagne.  C’est suite à un grand sentiment solitude et de délaissement qu’il tenta l’acte en vain.

Ces différents écarts de comportement nous mène à diagnostiquer un trouble de personnalité limite avec dépendance au cannabis ainsi qu’abus d’amphétamine et d’alcool.


PIÈGES

Avec un cas comme celui là, plusieurs pièges peuvent s’offrir à moi, ou à tout autre intervenant.  Tout d’abord, étant célibataire et dans la même tranche d’âge que le patient, il pourrait arriver que je tombe en amour  ou ressente un petit je ne sais quoi vis-à-vis lui.  Si une telle situation se présente l’idéal sera de référé Charles-Anthoine à un autre thérapeute.   La situation inverse peu aussi arrivé, soit qu’il tombe en amour avec moi.  Dans ce cas la aussi, le référé à un autre intervenant est aussi de mise. De plus, c’est le rôle du thérapeute de déceler les signes avant coureur et d’y mettre fin.  Il ne doit pas non plus acquiescé à tous les désirs du patient.

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