Situation d'appel

La scène se déroule durant mon quatrième stage du semestre 3, en service HGE/MOI (Hémato-gastro-entérologie et Médecine Infectieux Oncologie).

Un matin vers 11h, je fais le tour des chambres. La chambre 308 sonne. C’est Madame L une patiente âgée de.. qui est hospitalisé depuis 1 mois pour un

. En voyant la lumière de sa chambre allumer, je vais la voir. Je toc, j’ouvre la porte et mets la présence. Je lui demande ce qui ne va pas. Madame L m’explique que son lit est mouillé, elle ne ce n’est pas si c’est sa poche de néphrostomie qui fuit. Je l’examine, et je lui dis que, oui c’est sa poche de néphrostomie qui fuit.

Je lui dis que je vais changer son lit et que je vais le signaler à l’infirmière. Elle est d’accord. Puis elle me dit qu’elle n’a pas fait sa toilette. Donc, je lui propose que je l’accompagne a la salle de bain et pendant qu’elle fasse sa toilette au lavabo je vais lui faire sa réfection du lit.

Après avoir cherché mon matériel je commence à faire son lit. Quelque minute plus tard, Madame L me demande, si je pouvais lui aider à faire ses parties du corps qu'elle ne pouvait pas atteindre. Je lui réponds qu'il n'y a pas de souci et que je vais lui aider. Après avoir fait son lit, je vais aider Madame L. Je savonne le dos de Madame L. Pendant ce temps Madame L, parle sur son état de santé. Madame L est anxieuse de plus en plus sur sa santé qui se dégradent avec le temps. Elle me dit qu'il y a de fortes différences lors de sa dernière hospitalisation dans le même service que maintenant. Elle me dit que son cancer à bien évoluer et que la vie est finie à présent pour elle. J’écoute ses paroles et en même temps je lui sèche le dos. Puis je lui mets sa casaque.

Elle me dit que à l'époque c'est mieux alors que maintenant qu’il n'y a personne pour s'en occuper d’elle. Madame L me dit qu'elle se sent seul qu'il n'y a personne à qui parler. Elle me dit qu’elle n’en peut plus. Elle veut se tirer une balle. Elle sanglote puis pleure. Je me suis approchée d’elle, lui prend sa main et la réconforte. Je lui dis que je la comprends, et lui dit qu’on est tout à sa disposition. Elle me dit vous êtes tous occupes à faire vos soins.

Je lui dis si vous avez envie de parler de quoi que ça soit, qu’elle pouvait se confier à moi. Je l’installe au lit, et lui dit que je vais transmettre aux infirmières qu’on doit changer sa poche de néphrostomie. Après quelques silences et paroles, elle s’arrête de pleurer et me remercia pour mon écoute.

Je suis sortie de la chambre en ayant le sentiment de l’avoir quelque peu apaisé.

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