Situation clinique : préparation de la morphine en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI)
TD : Situation clinique : préparation de la morphine en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chato • 17 Janvier 2013 • TD • 328 Mots (2 Pages) • 1 284 Vues
Situation : Préparation de la morphine en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI).
A chaque prise de poste, selon les habitudes du service, les infirmières préparent à l’avance de la morphine. 10 ampoules de 10 mg dans 1 ml, 5 seringues sous cutanées de 10mg de morphine non diluée et 5 seringues de 10mg de titration dilués dans 10 ml de sérum physiologique pour un dosage 1mg/ml.
Elles installent sur la paillasse le matériel nécessaire (5 seringue de 10ml et de 5 ml, aiguille, ampoule de morphine, pochon de 100ml de sérum physiologique). Les seringues sont préparées comme suit : les ampoules sont cassées avec des compresses non-stérile et entreposées sur la paillasse, puis elle prélève la morphine et complète les seringues de titration avec du sérum phy, pour obtenir le dosage 1ml/1mg. Suite a cela des étiquettes y sont soigneusement collées sur lesquelles sont portés le dosage, la date et l’heure de préparation. Puis elles sont toutes posées dans un plateau sans emballage, sur l’îlot central. Sur le carnet des stupéfiants, des dosages sont attribués aléatoirement aux patients qu’ils reçoivent ou non de la morphine, afin de pouvoir justifier les stocks de morphine. Ce fonctionnement a été choisi par le service dans un souci d’efficacité car la douleur d’un patient est la priorité à son arrivée en SSPI et la préparation à l’avance de la morphine est considérée comme un gain de temps dans la prise en charge de la douleur. Selon le protocole du service, la morphine est utilisée comme suit : on évalue la douleur du patient et si celle-ci est supérieure à 5/10, la titration est commencée selon la prescription médicale. Le dosage de la titration est déterminé en fonction de la corpulence, de l’âge et de l’état de la fonction rénale du patient. Quand la douleur diminue et atteint le seuil de 3/10 une injection sous cutanée est effectuée toujours en respectant la prescription médicale afin que l’effet antalgique perdure au moins 4 heures.
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