Situation Clinique
Mémoires Gratuits : Situation Clinique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar robdu13 • 2 Novembre 2012 • 431 Mots (2 Pages) • 2 540 Vues
Situation clinique
Monsieur Georges 60 ans vit seul en banlieue parisienne. Il est divorcé. A la
retraite depuis 2 ans, il était cadre dans la fonction publique.
Monsieur Georges est hospitalisé depuis 3 jours en chirurgie orthopédique.
Aujourd’hui il est à J2 postopératoire d’une pose de prothèse totale de genou
droit. Monsieur Georges souffre de polyarthrite rhumatoïde dont le processus
dégénératif a évolué depuis 10 ans avec une prédominance au genou droit.
Monsieur Georges est en chambre seule à sa demande. Il est assuré social,
possède une mutuelle complémentaire. Il reçoit la visite de ses voisins.
Ce matin, Monsieur Georges dit avoir bien dormi mais a quand même été gêné
par l’obligation de rester en décubitus dorsal. Il a apprécié son petit déjeuner et a
plaisanté avec l’aide-soignante.
Monsieur Georges est porteur d’un pansement propre, d’une attelle de Zimmer
à la jambe droite, et de deux drains aspiratifs type Redon dont l’ablation sera
réalisée demain. Il a une vessie de glace sur son genou droit.
Monsieur Georges a participé activement avec l’aide de l’étudiant en soins
infirmiers de 1ère année à sa toilette et à son habillage. Il a choisi un tee-shirt et un
short assortis. Il se mobilise dans le lit avec le perroquet.
Sa température ce matin est de 36°8.
Monsieur Georges se plaint de douleurs importantes suite à la séance de
kinésithérapie de ce matin mais refuse les antalgiques prescrits. Il dit en ces
termes « je ne veux pas devenir dépendant, j’ai un neveu qui a déjà fait 2 cures
de désintoxication sans succès. De toute façon je suis dur au mal ».
L’infirmière lui a bien expliqué qu’il n’a aucun risque de dépendance puisqu’il est
douloureux. Il dit ne pas croire en ce que dit la science par rapport aux
médicaments.
Dans la matinée, il a appris que sa mutuelle complémentaire ne prend pas en
charge les frais inhérents à une chambre particulière et dit : « cela m’inquiète si je
dois rester les 7, 8 jours prévus, je ne pourrai pas payer. Et il n’est pas question
que j’aille en chambre double, j’appréhende beaucoup trop la cohabitation ; je
suis habitué à vivre seul ». Il parle fort avec un débit verbal rapide.
Son traitement pour 24h est le suivant :
LOVENOX®
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