Le toucher dans le soin

ANNALYSE DE SITUATION EN SSIAD (SERVICE DE SOINS INFIERMIERS (è) A DOMICILE :

LE TOUCHER RELATIONNEL DANS LE SOIN

MOTS CLES :Toucher relationnel, communication, estime de soi, soignant-soignné, relation de confiance

Au cours de ma deuxième semaine de stage, j’ai réalisée avec les infirmiers des tournées sur un secteur, j’ai découvert le fonctionnement type du soin à domicile, les contraintes sont différentes de celles rencontrées en milieu hospitalier. Le soin à domicile nécessite une bonne adaptabilité, parfois il faut composer avec le manque de matériels, l’environnement, ou les ressources des patients, il faut prendre en compte l’humeur, les besoins, envies et contraintes du patient parfois c’est le temps, il arrive de se heurter à des refus de soins pour tout un tas de raison.

Le SSIAD et le CSI sont regroupés au sein des mêmes locaux et sont gérés par le Centre Communal d’Action Sociale , qui est un établissement publique autonome, le SSIAD a été créé en 1983, et depuis 2012 l’action sociale gérontologique décline deux grands axes : la prise en charge de la dépendance à domicile et là prévention du vieillissement pathologique.

Le Service de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD) assure au domicile d’une personne en établissement non-médicalisées (foyer logement, domicile collectif, etc.), sur prescriptions médicale, des prestations de soins tels que :

Des soins techniques infirmiers comme pansements, préparation de traitement, des injections ….

Des soins d’hygiène comme toilette complète, aide à la toilette……

Le but de ses interventions est d’éviter l’hospitalisation, de faciliter les retours à domiciles à la suite d’une hospitalisation, de prévenir ou retarder la perte d’autonomie et l’admission dans les établissements sociaux et médicaux-sociaux lorsque cette entrée ne correspond pas au souhait des personnes. Le SSIAD dispose de 60 places, donc 4 places pour les personnes handicapées, et il accueil des personnes telles que :

Personnes âgées de 60 ans et plus, malades ou dépendants

Personne adultes de moins de 60 ans, présentant un handicape

Personne adultes de moins de 60 ans, atteintes de pathologies chroniques

Les interventions se font en collaboration, infirmières, Aides-soignantes, en liaison avec d’autres intervenants concourant au maintien à domiciles des patients intervenants libéraux : kinésithérapeute, médecins etc…

Le Centre de Santé Infirmiers (CSI) assure sur prescription médicale, des soins infirmiers pour des pathologies aigües ou chronique à domicile et lors d’une permanence Seuls les infirmiers sont habilitées à intervenir pour cette activité. Le CSI intervient auprès d’environ 300 patients par an.

Le service est composé de : Des infirmiers(è), des Aides-Soignants(es), 2 secrétaires, 1 infirmière coordinatrice, 1 infirmière assistante de coordination et un chef de service.

La situation que je raconte se passe à la deuxième semaine de mon stage étudiante infirmière, je suis au secteur du CSI centre de soins infirmiers ou les soins sont payé à l’acte et sont assurés que par les infirmiers, c’est comme un centre de soin libéral ou il n’y a pas des aides-soignants, ma tutrice et moi commençons nos tournées vers 8H.

A 10H30 nous devons intervenir chez Mme G veuve, est âgée de 86 ans est diabétique de type 2 sous insulinodépendant.

Définition du diabète : C’est une maladie dûe à une carence en insuline dans l’organisme. Cette hormone (insuline) est sécrétée par le pancréas plus précisément par les cellules spécialisées situées dans les îlots de Langerhans, l’insuline a pour rôle de faire pénétrer le glucose dans les cellules de l’organisme.

Mme vit chez sa fille, notre intervention consiste à faire une glycémie capillaire, plus insuline, distribution traitement et aide à la douche. Quand nous sommes arrivé chez Mme G, je me suis présenté comme étudiante infirmière , et je savais à l’avance que cette patiente n’accepte pas les étudiants ; car l’infirmière m’avait prévenu et je devais juste l’observer faire les soins, lorsque l’infirmière a terminé les soins techniques, il fallait accompagné la dame à la douche car s’était son jour de douche , quand l’infirmière demande à Mme G de se lever pour aller à la douche , elle lui répond non je ne veux pas la douche ; l’infirmière lui répond ça fait la troisième semaine que vous refusez la douche , la dame répond pour la deuxième fois non. Je ne sais pas si c’est mon instinct d’aide-soignante mais j’avais une envie d’aider cette dame à prendre sa douche . J’ai posé la question à l’infirmière si je pouvais essayer tout en sachant que la dame ne veut pas les étudiants , l’infirmière m’a dit essaye , je me suis avancé tout doucement vers la dame et je me suis accroupi à côté d’elle et j’ai posé ma pomme de main au dos de sa main elle m’a regardé et n’a rien dit je lui ai caressé la main en lui demandant si elle veut bien que je lui fasse la douche et elle a dit non pour la troisième fois , ensuite j’ai commencé par lui poser des question sur ses enfants ce qu’elle faisait avant dans la vie j’observais un regard plus détendu de la part de la patiente, et j’ai profité pour négocier la douche et elle m’a dit oui mais tu m’accompagne , elle m’a même emmené dans sa chambre pour l’aider à prendre des vêtements propres , j’ai pris mon tablier et mes gants nous sommes allés à la douche

Je lui ai fait son shampoing, sa douche et la fin un effleurage au niveau des jambes jusqu’au talon, avec de l’huile d’amande douce et un effleurage du dos elle n’arrêtait pas de me dire les biens faits de cet effleurage.

A la fin du soin, Mme G m’a remercié et l’infirmière et moi sommes parti, en fin de tournée, l’infirmière ma fait comprendre que j’ai su prendre des initiatives que j’avais le bon reflex de prendre la main de la patiente en lui apportant une assurance et de lui donner une confiance qu’elle le trouvait très pertinent et que j’ai bien gardé ma posture d’étudiante. Mais, ai-je agi en tant qu’une ancienne Aide-Soignante ou en tant qu’étudiante

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