Le système d'éducation
Dissertation : Le système d'éducation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maelysald • 12 Avril 2016 • Dissertation • 2 120 Mots (9 Pages) • 701 Vues
Je me suis intéressée plus particulièrement au second sujet, qui consistait en une analyse de nos expériences d'élèves, à étudier le désinvestissement des étudiants qui engage une forte baisse des performances scolaires. Dans le but d'apporter des solutions, et de résoudre ce problème de désinvestissement, j'ai étudié dans un premier lieu, le système français dans son ensemble. Ce qui m'a permis dans une seconde partie, d'expliquer ce désinvestissement en question. Puis enfin, je me suis intéressée aux plausibles solutions afin de remotiver les élèves, grâce à une comparaison du système français avec ceux des pays étrangers.
I - Le système français.
Tout d'abord, il faut savoir qu'un système d'éducation est plus large que le système scolaire, puisque celui-ci comprend toutes les institutions, structures, une législation ainsi que de nombreuses ressources permettant d'offrir aux membres d'une société, des services et ressources les menant à développer leurs connaissances, ou encore à grandir en société. Il est donc important de distinguer ces deux systèmes, puisque le système d'éducation dépend de nombreux facteurs, qui peuvent être de l'ordre géographique, culturel, religieux ou politique, mais surtout il dépend également du système économique d'un pays.
Nous allons donc nous intéresser au système scolaire. (Français pour cette première partie)
Les notes:
Le système scolaire français, du type latin, privilégie une acquisition des connaissances, ce qui explique en majeure partie, l'importance des notes et examens pour notre société. Effectivement, dès la maternelle, un enfant est amené à acquérir plusieurs savoir, dont il en sera contrôler. --> savoir colorier sans dépasser, donne l'obtention à un petit bonhomme vert. (vécu)
De même, en primaire, l'enfant débute l'apprentissage de la lecture. Or, il apprend également à résoudre des problèmes mathématiques du type addition, soustraction, puisqu'il sait déjà compter. Ces apprentissages se font toujours de la même manière: initiation, approfondissement, entrainement, et contrôle. Dont le résultat sera réduit à une note, qui elle déterminera le niveau de l'enfant.
Toujours, au collège, les notes se font plus nombreuses. De plus, en fin de collège, en classe de troisième, un diplôme des collèges, soit le Brevet est mis en place. Il est un examen final reprenant les connaissances acquises durant le collège. Encore une fois, l'enfant est soumis à un contrôle.
Au lycée, la pression est davantage présente, car bien que les notes soient toujours de vigueur, le diplôme du Baccalauréat dirige l'élève vers plusieurs possibilité de poursuites d'études, qui seront en réalité déterminées par les notes de ce dernier, que par ses réelles connaissances.
Ces méthodes de notes entrainent donc des inégalités, et également des inégalités de filières. Parce que j'avais un niveau moyen, je n'ai pas eu accès à la voie littéraire, j'ai donc intégré une filière technologique. Alors que l'école se base sur l'égalité des chances, elle est en réalité sélective.
La France, c'est aussi un rythme très soutenu:
source: http://www.slate.fr/story/22041/les-rythmes-scolaires-ca-donne-quoi-ailleurs
Car nous avons entre 170 et 180 journées de cours par an. D'ailleurs ce rythme est souvent dénoncé par l'OCDE, puisqu'en maternelle et primaire, la journée d'école est de 6 heures, soit la plus longue d'Europe.
A l'école primaire, la durée de la semaine est fixée à 24 heures d'enseignement, entre 25 et 28 heures de cours hebdomadaire pour les collégiens. Au lycée, selon la série et les options choisies, l'enseignement varie entre 30 et 40 heures par semaine.
En somme, les élèves français disposent du plus grand nombre d'heure de cours en Europe, pour un laps de temps plus court. Environ 887 heures annuelles d'enseignements pour une moyenne des pays de l'OCDE de 810 heures.
Le redoublement:
Le redoublement, est un phénomène peu présent dans les pays performants comme la Corée et la Finlande. Effectivement, le redoublement est la solution qu'a conçu notre système, c'est d'ailleurs la France qui détient le plus fort taux; puisque 38% des élèves ont redoublé au moins une fois dans leur vie. (source: http://www.europe1.fr/France/Vers-la-fin-ou-presque-du-redoublement-1449325/ LES ECHOS). Coûteux à l'Etat, il a des impacts négatifs sur l'élève. Puisqu'il entraine une démotivation, une remise en cause des performances personnelles.
Si le système français prône l'acquisition des connaissances et l'égalité des chances, il est également responsable d'une baisse des performances scolaires.
II - Les élèves: un désinvestissement remarqué.
C'est le test PISA, effectué récemment en 2012, qui démontre cette diminution. Effectivement, ce test qui s'applique aux élèves de 15 ans dans trois disciplines différentes: mathématiques, compréhension de l'écrit et sciences; démontre que le système éducatif français s'est dégradé entre 2003 et 2012.
--> tableau
* Moins bons en maths
La "performance" des élèves français en mathématiques a diminué de 16 points entre 2003 (511) et 2012 (495), ce qui en neuf ans fait passer la France des pays dont la performance est supérieure à la moyenne de l'OCDE aux pays dont la performance est dans la moyenne de l'OCDE (494 dans l'étude 2012).
* Des progrès en écrit, niveau stable en sciences
S'agissant de la compréhension de l'écrit, les résultats de la France sont meilleurs (505 points contre 496 dans Pisa 2009), au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE (496), une amélioration observée depuis 2009 après un recul sensible dans les études 2003 et 2006.
Néanmoins, l'OCDE souligne, comme dans les autres matières étudiées, le creusement du fossé entre "très bons" et "très mauvais" élèves. La proportion d'élèves en difficulté a augmenté de 6% chez les garçons et de 2% chez les filles dans ce domaine.
En sciences, le niveau de la France reste stable depuis 2006 avec 499 points (contre 501 en moyenne dans les pays de l'OCDE et 498 points dans Pisa 2009).
Cette chute s'explique par un désinvestissement des élèves.
Un désinvestissement qui peut être à l'origine dès les classes de primaires.
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