La précarité menstruelle

FRANCAIS

Réalisation du discours

Thème : la précarité menstruelle

Thèse : la précarité menstruelle doit disparaitre

   Dans le monde près de 500 millions de femmes seraient touchées par la précarité menstruelle. Elles seraient entre 1,5 et 2 millions en France selon le ministère de l’égalité homme-femme.

Mais savez-vous ce qu’est la précarité menstruelle ? La précarité menstruelle est la difficulté ou le manque d'accès des personnes réglées aux protections hygiéniques par pauvreté.

En effet, si on considère que les femmes ont en moyenne 450 fois leur règles dans leur vie le coût de celle-ci s’élèverai à 23 500 euros. Ce coût ne comporte pas seulement celui des protections hygiéniques mais aussi celui des anti-douleurs, des grignotages, des sous-vêtements neufs achetés à cause des fuites… Mais rien que pour les protections menstruelles le coût s’élève déjà à 18 euros par mois en moyenne. C’est un coût non négligeable. Il faut tout de même savoir que ces indispensables sont taxés par l’état à 20% car ils ne sont pas considérés comme produit de première nécessité. Le manque d’accès à ces protections peut engendrer un manque d’hygiène et donc des infections, de l’anxiété, du stress....

De plus en plus de filles sont touchées par des règles précoces. La cause serait les perturbateurs endocriniens, selon Europe 1. En effet, ils sont partout : dans les sodas, le café… Il y a 47% de chance d’avoir des règles précoces pour chaque boisson quotidienne prise. L’âge moyen de la puberté est passé de 17 ans en 1850 à 13 ans environ. Ce qui veut dire que beaucoup d’adolescentes sont absentes en classe et ce maintenant dès le collège car elles sont victimes de précarité menstruelle ou sont interdites par leurs parents notamment au Népal, en Inde, au Kenya, au Bénin et en Afrique du sud.

Certaines femmes dans le monde, subissent chaque mois différentes interdictions, restrictions et même exclusion avec pour seule raison : les menstruations. Dans certaines parties du monde, il y a des croyances, une sorte de tradition où les menstruations provoque un certain ostracisme (rejet par une communauté d’un de ces membres). Comme au Népal où se pratique le chhaupadi, un rituel indou. Ce rituel consiste à isoler la femme lors de sa période de règle ou sa période prénatal (à partir de 6 mois de grossesse jusqu’à la naissance) dans une cahute seule ou à plusieurs afin qu’elle ne contamine pas son entourage, car elles sont considérées comme impures.  Cette pratique a été interdite par loi suite à plusieurs meurtres, viols… et est passible à 3 mois de prison.

Pour remédier à la précarité menstruelle, certains pays comme l’Ecosse, le Pays de Galles ou encore l’Angleterre ont rendu les protections hygiéniques gratuites, en mettant des distributeurs dans les lycées par exemple. En France, en 2020, une expérimentation a été mise en place par le gouvernement. Elle consiste à mettre en libres service des protections hygiéniques gratuitement dans certains lieux collectifs. Le gouvernement a doté cette expérimentation de 1 million d’euros. Mais des progrès restent encore à faire.

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