Corpus image de la femme chez le poète
Étude de cas : Corpus image de la femme chez le poète. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zoemarechal • 23 Mai 2019 • Étude de cas • 996 Mots (4 Pages) • 979 Vues
CORPUS
Quelle est l'image de la femme transmise par le poète ? Et quel est le rôle de la femme ?
Ronsard, Hugo, Verlaine, Baudelaire, Eluard, Aragon
Le corpus nous présente six poèmes connectés par le topos littéraire de la femme. Nous verrons donc « Ode à Cassandre » provenant du recueil Amours écrit par Pierre de Ronsard en 1553. Poète du 16ème siècle il faisait partie de la Pléiade et du mouvement humaniste. Egalement, nous verrons le poème de Victor Hugo « Elle était déchaussée, elle était décoiffée... », issu de Les Contemplations, publié en 1856. Il était un poète romantique. Ensuite, nous étudierons « Mon rêve familier » du poète symboliste, du 19ème siècle, Paul Verlaine, tiré du recueil Poèmes saturniens. De plus, nous analyserons « A une passante » poème de Baudelaire, provenant de Les Fleurs du mal publié en 1861. Baudelaire était un poète qui se situait entre le romantisme et le symbolisme. Mais aussi, nous allons voir « La courbe de tes yeux », poème de Paul Eluard, un poète surréaliste. Ce poème provient du recueil Capitale de la douleur, sorti en 1926. Enfin, nous allons étudier le poème « Il n'aurait fallu... », tiré de Le Roman inachevé écrit par Louis Aragon en 1956. Tous ces poètes abordent le même topos : la femme. Nous allons donc nous questionner sur l'image de la femme que ces poètes souhaitent transmettre ainsi que le rôle féminin. Et pour répondre à cela, nous nous interrogerons donc sur l'image de la femme qui ressort dans ces poèmes et son rôle dans la vie des poètes.
Tout d'abord nous allons analyser comment est l'image de la femme que les poètes transmettent au lecteur. Nous voyons clairement que partout, la femme possède une image positive. Chez Eluard, Aragon, Ronsard et Hugo, la femme est associée à la nature, ce qui montre chez elle un caractère indispensable. Chez Ronsard par exemple, la jeune femme serai comparable à une rose qui finit par faner avec le temps : « tandis que votre âge fleuronne » (v14), nous pouvons en déduire que selon Ronsard, la beauté de la femme fane à cause de son âge, et c'est à partir de cette période qu'il va s'en désintéresser car il ne s'intéresse à la femme seulement pour sa beauté. Egalement, chez Hugo, le poète est séduit par la beauté de la femme, entourée de la nature. Dans ces deux poèmes, aucun autre aspect de la femme n'est dépeint. En revanche, pour Eluard et Aragon, si la femme est associée à la nature c'est pour mettre en avant sa nécessité. Pour eux, elle représente une source de vie, notamment pour Eluard lorsqu'il dit « le monde entier dépend de tes yeux purs » (v14). Pour Aragon, la femme « nature » apparaît comme une sauveuse qui vient le libérer de ses démons « pour que la mort vienne » (v3). Donc pour Eluard et Aragon nous voyons que la nature est l'élément de la femme et que grâce à cela elle a pu les sauver. De plus, chez Verlaine aussi la femme est indispensable, mais dans une autre dimension. Elle est capable de le comprendre « elle me comprend » (v5), il le répète même au vers 4 afin d'insister. En revanche elle n'est pas associée à la nature. Elle a plus une image de « mère », ce qui explique le manque de passion entre la femme et le poète. Elle est là pour le guider et l'écouter. L'allitération en « l » aux vers 13 et 14 dénotent de douceur dont elle fait preuve. L'interjection « hélas » au vers 6 exprime un manque de la part du poète. Du côté de Baudelaire nous constatons que la femme comprend également le poète. Le poète souffre car le regard de la femme l'a « fait soudain renaître » (v10), nous pouvons donc supposer qu'avant il était « éteint ». Elle peut donc le comprendre car aussi souffre puisqu'elle est « en grand deuil » (v2). Donc nous voyons que la femme peut avoir différentes images auprès des poètes.
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