Corpus image des hommes
Commentaire de texte : Corpus image des hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar claire.gsrt • 12 Mai 2018 • Commentaire de texte • 829 Mots (4 Pages) • 777 Vues
Ce corpus comprend un texte de Essais 2 de Montaigne, intitulé « De la Cruauté » et publié en 1580, la fable « L'Homme et la Couleuvre » de La Fontaine, publié en 1678, un texte philosophique de Voltaire intitulé « Dialogue du Chapon et de la Poularde », publié en 1763, un extrait du poème « Le Crapaud », de Victor Hugo dans La Légende des siècles, publié en 1883 et la chanson « la Corrida » de Francis Cabrel, datant de 1994. Ces textes ont la même unité de registre qui est le registre pathétique ainsi que la même unité thématique. Ces cinq extraits donnent une certaine image des hommes. Quelles images les textes du corpus leur donnent-ils ? Nous verrons d'après ces textes que l'homme est cruel, égoïste et à moins d'humanité que les animaux.
Tout d'abord, la cruauté des hommes est montrée dans ces textes. En effet dans chacun d'entre eux, l'homme est présenté comme un monstre prenant plaisir à tuer. Il va « inventer des tortures, des mises à mort nouvelles […] à seule fin de jouir de l'amusant spectacle […] d'un homme mourant de douleur ». Dans les textes deux, quatre et cinq, les auteurs utilisent la personnification, afin de donner la parole aux animaux, ainsi ils peuvent parler de la cruauté des hommes. Ceux-ci vont maltraiter et tuer les animaux afin de combler leurs besoins personnels en les mangeant, comme par exemple pour le Chapon et la Poularde, ou pour l'âne, en le faisant travailler sans répits. Les hommes vont maltraiter et tuer par simple plaisir, comme pour la corrida où le taureau est tué pour le simple plaisir du spectacle : « je pensais pas qu'on puisse autant s'amuser autour d'une tombe » ou pour les écoliers qui veulent tuer le crapaud pour s'amuser. On retrouve souvent le champ lexical de la violence et de la souffrance, avec par exemple « crèvent », « arrachent », « tortures », « douleur » ou « maltraité ». On retrouve également des accumulations d'actions violentes faites par les hommes, qui appuient le fait qu'ils sont cruels. Ces textes donnent donc une image cruelle des hommes.
Ensuite, c'est l'égoïsme de l'homme qui est mis en avant. En effet celui-ci tue et torture dans le seul but d'assouvir son besoin, sans s'occuper du mal et de la souffrance qu'il engendre. Il va utiliser les animaux pour manger et s'en servir comme outils pour travailler, ou le tuer pour son plaisir sans penser à la douleur qu'ils ressentent. Par exemple les hommes utilisent le bœuf ou l'âne comme outils de travail, ils les font travailler dur et les battent, sans montrer aucune gratitude envers eux :
« Pour récompenses avait, de tous tant que nous sommes,
Force coups, peu de gré »
Les hommes utilisent aussi la vache pour se nourrir ou l'arbre pour se protéger, et ceux-ci n'ont rien en remerciement :
« et si j'eusse pour maître
Un serpent, eût-il pousser si loin
L’ingratitude ? »
Quant à la Poularde et au Chapon, ils sont terrorisés du fait qu'ils savent que les hommes vont les tuer et les manger sans aucun remords : « les hommes n'ont jamais de remords des choses qu'ils ont l'usage de faire ». Pour finir les hommes vont tuer pour le plaisir sans se préoccuper qu'il détruise une vie, c'est le cas pour le taureaux à la corrida et le crapaud que les écoliers veulent tuer. Les hommes sont donc aussi des égoïstes.
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