App d'activité pose de catch veineux
Étude de cas : App d'activité pose de catch veineux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomas Egea • 9 Mars 2018 • Étude de cas • 2 265 Mots (10 Pages) • 838 Vues
Analyse d’activité
Mon stage se déroule dans un service de soins psychiatriques adultes. Un homme d’une soixantaine d’année présente un état préoccupant, anhédonie, perte d’élan vital, syndrome de glissement, le psychiatre a diagnostiqué un état de mélancolie délirante.
La prescription fait état d’un traitement par perfusion intra veineuse d’un anti dépresseur imipraminique ; l’Anafranil deux fois par jour pendant une semaine. Les perfusions seront administrées le matin à 8h00 et le soir à 20h
Je suis en service d’après-midi et je dois donc préparer la perfusion pour le traitement du soir, l’infirmier m’indique qu’il faut prévoir de reposer un cathéter veineux.
Avant de préparer la perfusion je vérifie la prescription, je prépare le matériel nécessaire pour la préparation de la perfusion ainsi que pour la pose du cathéter veineux périphérique.
L’objet de cette APP sera la préparation et la pose du cathéter veineux périphérique. C’est la première fois que je pratique ce geste. Je n’ai pas le temps d’aller relire le protocole de l’établissement, j’ai observé une étudiante expérimentée la veille et je suis accompagnée par une infirmière du service.
La pose de pose de cathéter veineux et de perfusion se rapportent à l’activité 5 : réalisation de soin à visée thérapeutique. Rattachée à la compétence 4 ainsi qu’à la compétence 2.
Action Moyen Délai Risque Prévention / Correction
Prise de connaissance du dossier et de la prescription J’ai utilisé le dossier patient informatisé, où j’ai pu relire la prescription. 10 min Le risque est de ne pas prendre connaissance d’un changement de traitement, ou d’un arrêt de prescription, de se tromper de médicament ou de dose, de débit et de temps de perfusion. Cette étape permet d’être sûre d’agir correctement. Elle permet de s’assurer du bon médicament, de la bonne dose, du temps de débit et u
Lavage des mains en arrivant en salle de soins Eau, savon liquide, papier essuie-mains. 2 min Contamination par des germes de l’extérieur
Préparation du matériel Sur un plateau préalablement nettoyé et désinfecté je dépose :
- 2 paquets de compresses stériles que j’ouvre en laissant deux compresses de chaque côté :
1 bétadine scrub
2 eau PPI
3 sèches
4 bétadine alcoolique
Elles serviront l’asepsie de la zone de ponction en 4 temps.
- un paquet de compresses stériles supplémentaire
- un cathéter sécurisé bleu (veines très fines et fragiles)
- un garrot propre et désinfecté
- un pansement film plastique stérile
- un collecteur OPTC
- un sac poubelle DASRI
- un sac poubelle noir DAOM
- SHA
- un pied à perfusion
- lingettes désinfectantes
- 4 paires de gants 5 min Utiliser du matériel souillé ou non désinfecté.
Oublier du matériel. La préparation est une étape clé, dans le cas d’erreur ou d’oubli le soin est totalement interrompu. Qui engendre des risques pour le patient.
J’ai pris le temps de préparer correctement et d’essayer de ne rien oublier. C’est un peu long mais efficace. L’amélioration consistera à conserver l’efficacité en travaillant plus vite.
Je prends le plateau pour piquer, et le plateau qui contient la perfusion que j’ai également préparée et je pars dans la chambre. Je ne rentre dans la chambre avec les plateaux uniquement que je pose sur le bureau. Le bureau est nettoyé tous les matins par les ASH. Peut-être aurais-je du le désinfecter avec une lingette.
Avant d’entrer dans la chambre : friction des mains : désinfection à la SHA jusqu’au séchage complet SHA 1 min Contamination croisée soignant – patient par la flore transitoire du soignant. Recommandée par le CClin et l’EOH de l’hôpital
Entrée dans la chambre du patient : après avoir frappé à la porte, et avoir attendu la réponse, j’entre avec le plateau.
Je salue le patient et me présente en précisant que je suis étudiante infirmière en deuxième année. Je lui explique que je vais lui poser le cathéter ainsi que la perfusion et que celle-ci passera durant 2 heures.
Je lui demande comment il se sent.
Il m répond comme tous les jours qu’il ne va pas mieux Communication verbale et non verbale. 3 min Le patient communique peu et redoute les perfusions, il en a souvent et est repiqué presque tous les jours du fait de veines fragiles fines.
Le risque est de le brusquer, et qu’il coupe toute communication et que le soin devienne impossible. Je me suis sentie plus à l’aise que lors de mon précédent stage pour me présenter et expliquer ma présence et les soins que je devais faire. Ainsi que pour demander le consentement du patient. L’habitude et l’assurance gagnées sont favorables.
Information et consentement du patient : j’informe le patient que je suis étudiante en deuxième année d’école d’infirmière et lui demande s’il accepte que je pratique ce soin. Il accepte. Communication verbale 2 min Je suis étudiante, le patient aurait pu vouloir que ce soit une personne plus expérimentée pour ce soin, il peut aussi refuser ce soin, mais son mode d’hospitalisation aurait engendré la mise en place de soins sous contraintes.
Identitovigilance : je demande au patient de me donner son nom et son prénom afin de vérifier qu’il s’agisse de la bonne personne grâce à l’étiquette que je pose sur le flacon de perfusion Communication verbale 1 min Permets de bien respecter les 5 B, le risque étant d’administrer un traitement à la mauvaise personne. Le patient a dit son nom d’une voix basse, je pense qu’il comprend pourquoi je lui demande mais la communication est si difficile que je n’en suis pas sure.
Désinfection du plan de travail : je mets un gant et désinfecte l’adaptable à l’aide d’une
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