Analyse de pratique S5 - pneumologie.

Analyse de pratique

Nom, prénom : GROSS Manon                                                Date : 6 octobre

Lieu : Pneumologie – SARREBOURG                                         Semestre : 5

Accompagnement de la famille dans l’annonce

1. Choix et présentation de la situation

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit de l’annonce à une famille du transfert d’un patient de pneumologie en soins palliatifs

Qui est concernée ?

Les personnes concernées sont Monsieur H, un homme âgé de 57ans, hospitalisé en pneumologie depuis 1mois. Celui-ci est en parallèle suivi à l’hôpital de jour pour sa chimiothérapie celui-ci ayant un cancer du poumon.

Il y avait également lors de cette situation l’infirmière en poste à ce moment précis, la femme du patient ainsi que son fils de 14ans.

Où et quand ?

La situation s’est déroulée lors de ma première semaine de stage en pneumologie lors d’un poste d’après-midi, dans la chambre du patient.

Intentions de départ

Nous devions, avec l’infirmière, nous rendre dans la chambre du patient afin de réaliser la prise de constante de début de poste, afin de voir le patient, son état, si tout va bien et s’il n’avait besoin de rien.

Comment la situation s’est-elle réellement déroulée ?

Nous nous sommes donc rendus dans la chambre du patient afin de procéder à la prise des paramètres. En arrivant dans la chambre la femme du patient ainsi que son fils de 14h étaient présents. Nous nous sommes alors présentés, avons salué la famille ainsi que le patient.

J’ai alors voulu procéder à la prise des paramètres quand j’ai pu voir que le patient n’était pas très bien, je me sentais très observer par sa famille qui analysait le moindre de mes faits et gestes. Ma collègue a alors demandé au patient comment il allait réponse à laquelle il ne répondit pas.

Nous avons eu de notre côté au transmissions la notion que le médecin était passé voir le patient afin de lui annoncer son transfert en soins palliatifs. Nous ignorions cependant que sa femme et son fils étaient eux au courant.

Sa femme et son fils m’ont alors regardé avec instance avant de fondre en larme en nous disant que le médecin leur avait annoncé que Monsieur H allait être transférer en soins palliatifs.

Son fils de 14ans me demanda alors « Est-ce que mon papa va mourir ? », la femme elle continua en me demandant « Il ne se lèvera plus jamais ? Il ne remontera plus la pente ? S’est sure ? On nous avait dit 6mois cela fait déjà 3ans, est-ce qu’il y a encore un espoir ? »

Désemparé face au désarroi du patient ainsi que de sa famille et n’ayant encore jamais était confronté à une telle situation, je me suis sentis totalement incapable de répondre. Plus aucun son ne sortaient alors de ma bouche et je n’avais qu’une seule envie, me cacher ou sortir au plus vite de la chambre.

Ma collègue consciente de cette gêne pris le relai et répondis à ma place pour « apaiser » les maux cette famille très inquiète.

Résultats obtenus

Nous avons malgré tout réalisé notre prise de paramètres, nous avons également réinstallé le patient et répondu aux questions de la femme.

Une fois sorti de la chambre je me suis précipité dans la salle de soins avant même que l’infirmière n’ai eu le temps de sorti tellement je me suis senti honteuse d’avoir eu un blocage et un gros moment de « blanc » face aux questions de la famille.

Argumentation du choix de la situation

J’ai décidé de choisir cette situation car je suis passé par différent stade d’émotion lors de cet échange.

Je suis d’abord passé par la gêne, de voir cette homme, cette femme et se petit garçon très triste et moi, jeune étudiante, au milieu de tout cela, n’ayant jamais été confronté à la perte d’un être cher d’un point de vue personnel.

Je suis ensuite passé par la honte, lorsque je suis sorti de la chambre, sans vouloir croiser le regard de l’infirmière tellement je me sentais « nulle » de n’avoir su répondre aux questions.  

Je suis également passé par une phase ou je me suis totalement projeter à la place de la famille. En effet, le fait que le fils du patient ait l’âge de ma petite sœur, m’a totalement bloqué et j’étais d’autant plus gêné, dans un sens où j’imaginais ma sœur à la place de ce petit garçon avec son père souffrant et l’infirmière en face de lui incapable de lui répondre

Il s’agit dans le cas précis, d’une situation qui n’a pas du tout était gérer, mais que j’ai également très mal vécu.

1. Exploration et analyse de la situation

Connaissances

A mon sens, face à ce genre de situation, il ne s’agit pas de connaissances, mais plutôt d’expérience.
Lorsque nous sommes face à ce genre de situation ce  n’est pas de cours dont nous avons besoin, il s’agit plutôt de savoir comment répondre et surtout quoi dire et cela on ne le trouve pas dans les cours, mais plutôt à force d’y avoir été confronté.

Malgré tout lorsque nous prenons la situation dans l’autre sens, j’aurais pu avoir besoin du cours « Gestion du stress professionnel, l’analyse des émotions, les attitudes cliniques et les postures professionnels » qui sera abordé au cours du semestre 5 dans le cadre de l’unité d’enseignement 4.2.

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