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Sujet : « On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées », écrit Molière dans l’avis au lecteur de L’Amour médecin en 1665 . En quoi cette déclaration rencontre-t-elle votre lecture du Malade imaginaire ?

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Par   •  31 Janvier 2023  •  Compte rendu  •  1 297 Mots (6 Pages)  •  379 Vues

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La seconde vague du Féminisme

La seconde vague débute dans les années 1960, où de nombreuses féministes entendent renverser l’oppression patriarcale. Elles revendiquent l’égalité sociale et luttent pour obtenir le droit des femmes à disposer de leurs corps. La publication de Betty Friedman aux Etats-Unis, The Feminine Mystique, est considérée comme l’une des sources de cette seconde vague, en revendiquant que les femmes ne s’occupent pas seulement des tâches ménagères ni des questions de mariage. Ces combats sont néanmoins centrés autour de mouvements occidentaux. En France, la deuxième vague féministe commence avec la publication du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir en 1949.

  • 00En 1949 : Simone de Beauvoir publie Le Deuxième Sexe

En 1949, Simone de Beauvoir publie son ouvrage le plus célèbre, Le Deuxième Sexe. Le livre, succès des ventes, avance des thèses très avant-gardistes pour l'époque. Simone de Beauvoir y évoque la condition féminine, les situations de domination de la femme, la sexualité et défend l’avortement et la contraception. Elle y défend l'idée que le rapport entre hommes et femmes est une construction sociale. Symbole de cette thèse, la phrase extraite de cet ouvrage désormais associée à Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient. » Elle écrit ce livre dans le but de dire la vérité : tout dire et tout connaître de la condition des femmes.[pic 1]

Le Deuxième Sexe lui apporte à la fois le succès et, pour une plus grande part, la condamnation. En effet, en France, le livre fut attaqué par les intellectuels et les hommes de lettre : les analyses de la sexualité féminine, la défense des femmes, la revendication de l’avortement et de la contraception furent condamnés (Le Deuxième sexe avait été classé dans la liste des livres interdits par l'Église catholique jusqu’en 1966). Jusqu’en 1949 jamais la question de l’égalité des sexes n’avait intéressé les écrivains et les intellectuels.

  • La loi sur la contraception

Jusqu’aux années 60, les méthodes de contraception demeurent interdites en France. Les femmes n’ont d’autre recours que l’abstinence ou l’avortement clandestin pour éviter les grossesses à répétition. Lucien Neuwirth rédige en 1966 une proposition de loi visant à autoriser la contraception. Il va faire l’objet de nombreuses attaques. Reçu à l’Élysée, le général de Gaulle l’écoute défendre sa loi :« C’est vrai ; transmettre la vie, c’est important ! Il faut que ce soit un acte lucide. Continuez ! », ponctue finalement le Général, l’autorisant ainsi à présenter sa proposition de loi à l’Assemblée nationale. Le 28 décembre 1967, après avoir repoussé onze propositions de loi, la loi proposée par le député Lucien Neuwirth est adoptée par l’Assemblée nationale. Elle autorise la contraception, abrogeant la loi de 1920. Les débats ont été violents entre partisans et adversaires de l’usage de la pilule contraceptive. La contraception est donc autorisée en France, mais reste un sujet tabou pour la plupart des Français. En 1968, le pape condamne le recours aux méthodes de contraception. Il faudra encore attendre 5 années pour qu’en 1972, un décret réglemente la fabrication et la prescription des contraceptifs.[pic 2]

  • Mai 1968 et la création du MLF

[pic 3][pic 4]

Les événements de mai 68 ont impacté tous les Français. Lors de ces grandes manifestations, toute la France était dehors, revendiquant plus de liberté ; les femmes en font partie.

Durant les manifestations, les filles défilent aux cotés les garçons, pour dire non à une société qui semble les ignorer. L’émancipation de la femme est en marche ; depuis peu les femmes ont obtenu le droit de vote, peuvent ouvrir un compte bancaire ou signer un contrat de travail sans l’accord de leur mari (depuis 1965 seulement), mais leurs vies restent largement dominées par leur rôle de mère. En effet, la plupart arrêtent de travailler pour élever leurs enfants et dans la sphère privée, le père reste le chef de famille exclusif. De plus, les corps se libèrent, avec mai 68 le pantalon et le maquillage font leur entrée au lycée pour les filles. "Ce sont des symboles forts car, en revendiquant cet uniforme et la libre disposition de son corps, la femme conquiert aussi son autonomie", selon Florence Rochefort.

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